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Mohamed Bouchniba, membre du bureau politique du mouvement Echâab, a rappelé ce vendredi, 1er avril 2022, que son parti a appelé à la dissolution du Parlement avant que cette décision ne soit prise par le président de la République, considérant que cette décision “arrive en retard”.
Commentant la convocation de l’ancien député et président du Bloc démocratique au sein du Parlement dissous, Noomen Elleuch, par l’unité de lutte contre le terrorisme, l’invité de l’émission Expresso a fait remarquer que le bloc est purement technique et se compose du Courant démocrate et du mouvement Echaâb.
En effet, la coalition des deux partis est purement technique et ne dépasse pas le cadre du travail parlementaire. Selon ses dires, le Parlement était déjà dissous et n’était pas fonctionnel depuis le 25 juillet.
D’ailleurs, il n’a rien offert au peuple tunisien et la dernière plénière du Parlement est inutile et représente un danger pour l’unité du pays dans la mesure où elle a déclenché un conflit de légitimité.
“Ce n’est pas les bonnes intentions qui comptent dans la vie politique, ce sont les faits et les actes”, affirme Bouchniba, ajoutant que le fait de laisser tomber les institutions qui ne sont plus fonctionnelles doit être fait conformément à des méthodes qui garantissent la paix sociale.
L’invité de l’émission Expresso a dit qu’il s’oppose à la concentration des pouvoirs entre les mains du président ajoutant que le mouvement Ennahdha est un parti corrompu qui représentait à un certain moment l’incarnation du pouvoir.
Il a enfin mis l’accent sur la nécessité d’engager un dialogue avec les acteurs politiques et de mettre au point une feuille de route, ainsi qu’un calendrier électoral, appelant dans le même sens à assainir le climat électoral et à mettre fin aux sondages arbitaires.
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Written by: Islam Sassi