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Le secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé de la fonction publique, Mohamed Chebbi, a déclaré, ce mardi 28 juin 2022, que l’UGTT n’est pas parvenue à signer une convention avec le gouvernement pour répondre aux revendications du secteur public, objet de la grève générale du 16 juin dernier. A cet égard, la commission nationale administrative a décidé de décréter une autre grève générale.
Lors de son passage dans l’émission Expresso, le secrétaire général adjoint de l’UGT a souligné que les revendications de la centrale syndicale sont les mêmes, à savoir l’annulation de la circulaire n°20, l’activation des anciennes conventions entre le gouvernement et l’UGTT et le soutien du pouvoir d’achat du citoyen.
La commission administrative s’attache à ces revendications et la date de la prochaine grève générale dans la fonction publique et le secteur public sera fixée le plus tôt possible.
L’UGTT se retrouve contrainte de décréter cette grève générale, après 4 ans de lutte et de militantisme.
L’invité de Wassim Bel Arbi a précisé que l’UGTT appelle à engager des réformes à condition qu’elles ne soient pas décidées unilatéralement, comme c’est le cas de la levée des subventions, la réduction de la masse salariale et le gel des recrutements.
“Ce ne sont pas des réformes puisqu’elles étaient décidées dans la consultation préalable de la centrale syndicale et sans le diagnostic de la situation des entreprises publiques”, a-t-il clarifié.
Il a indiqué que l’UGTT appelle au soutien du pouvoir d’achat, notant que la levée des subventions affectera gravement la classe moyenne.
Et d’ajouter que l’UGTT attend la publication du projet de la Constitution pour examiner et évaluer le volet relatif aux droits économiques et sociaux qui seront garantis par la Constitution.
La commission nationale administrative tiendra, ce 2 juillet 2022, une réunion pour discuter du contenu du projet de la Constitution, après la décision de l’UGTT relative à la participation à la campagne référendaire.
Au sujet de la réduction de la masse salariale, il a souligné qu’il existe d’autres solutions alternatives pour maîtriser les charges publiques, rappelant que l’UGTT est prête à présenter des solutions à même de réduire cette masse salariale sans affecter le pouvoir d’achat des salariés.
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Written by: Islam Sassi