Express Radio Le programme encours
L’universitaire, biologiste de formation et activiste environnemental Mohsen Kalboussi, a souligné, vendredi 8 septembre 2023, qu’on n’a commencé à parler du changement climatique que depuis la signature de la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques en 1992, ajoutant que la région méditerranéenne et l’Afrique du Nord sont menacées par ces changements.
Lors de son intervention à l’émission Expresso, il a indiqué qu’il existe des phénomènes climatiques extrêmes, tels qu’une augmentation de la température de plus de 30 degrés pendant toute une semaine, ainsi qu’une forte pluviométrie en peu de temps, avec une diminution du nombre des jours pluvieux tout au long de l’année.
Il a, en effet, affirmé que la Tunisie est menacée par ce type de phénomènes à l’avenir, soulignant qu’il faudrait bien se préparer pour s’adapter à ces changements.
Selon lui, de nombreuses zones en Tunisie risqueront de se noyer en raison de la montée des niveaux des eaux.
Les changements climatiques dans les programmes officiels
« C’est dangereux de ne pas intervenir au niveau international pour faire face à ces changements climatiques! », a-t-il avancé en soulignant l’importance d’inclure des matières traitant les changements climatiques et la protection de l’environnement dans les programmes éducatifs.
Kalboussi a fait savoir que les réserves mondiales en eau ont diminué et que l’eau est devenue plus salée, ce qui incite les gens à migrer vers d’autres régions.
L’invité a également déclaré que la désertification en Tunisie s’accentue dans l’absence des moyens pour l’arrêter.
Par ailleurs, il a déclaré qu’il existe une pression de la part des pays européens afin que la Tunisie devienne un centre de production d’énergie propre vers l’Europe, alors que la priorité devrait être pour la Tunisie.
Mohsen Kalboussi a appelé à ouvrir un dialogue avec tous les acteurs sociaux et les citoyens en général afin de fournir une meilleure vision des changements climatiques.
Written by: Yosra Gaaloul