Mondher Zenaidi : les Tunisiens veulent-ils un président sans boussole et sans espoir, qui voit des complots partout ? (vidéo)

L’ancien ministre Mondher Zenaidi a publié, ce lundi 8 avril 2024, une vidéo sur son compte officiel facebook, dans laquelle il a affirmé que « le silence est un crime contre l’État ».

Zenaidi a présenté les grandes lignes de ce qui semble être son programme électoral pour la présidentielle de 2024, indiquant que « le sauvetage de la Tunisie est un devoir pour les Tunisiens et les Tunisiennes ».

Il a affirmé qu’il traîne derrière lui « une histoire qu’il ne fuit pas, avec ses aspects positifs et négatifs », précisant qu’il a décidé « d’en extraire le meilleur afin d’en faire bénéficier notre pays et d’en abandonner ce qu’elle contient de plus mauvais ».

Mondher Zenaidi a présenté son programme, basé sur « le réalisme, le renouvellement et la souveraineté, sous la forme d’un contrat par objectif soumis à trois termes, à savoir l’urgent, le réformateur et le stratégique ».

Et d’ajouter : « ce programme ne sacrifie aucune génération de ce pays et comporte une vision, non pas seulement de l’État et de l’administration, mais aussi de la société et de l’individu tunisien qui doit être au cœur de nos préoccupations et de nos choix ».

Zenaidi a indiqué que son programme est focalisé sur la liberté du citoyen, l’amélioration de son niveau de vie et la sécurité : « pas de démocratie sans dignité. Pas de dignité sans sécurité et pas de sécurité sans démocratie ».

L’ancien ministre a indiqué que « les Tunisiens ont la capacité de différencier entre la destruction et la construction et de dire non à celui qui a changé le pouvoir en fonction, le peuple en populisme et le pays par une entité sans queue ni tête ».

Et de se demander : « est-ce que les Tunisiens veulent un président sans présidence ? Sans boussole ? Sans espoir ? Qui n’écoute pas les maux du peuple ? Qui n’est pas conscient de la flambée des prix ? Qui voit des complots partout ? Qui utilise les ressources de l’État afin d’éliminer ses rivaux politiques ? ».