Mrabet : « Les députés au nouveau parlement travaillent d’arrache-pied ! »

La députée au nouveau parlement Cyrine Mrabet a déclaré , mardi 27 juin 2023, que le travail au parlement bat son plein, surtout que les députés sont, désormais, beaucoup plus engagés devant le peuple tunisien et devant les électeurs.

Une nouvelle version
« Nous voulons montrer une nouvelle image du Parlement et rompre avec la vulgarité et la médiocrité de l’ancien parlement », a-t-elle affirmé.

Par ailleurs, Mrabet a indiqué, lors de son intervention à l’émission Expresso, que la date des vacances parlementaires n’a pas été encore fixée, sachant que le parlement poursuit son travail jusqu’au 25 juillet prochain.
« La date des vacances sera annoncée durant la prochaine réunion du bureau du conseil parlementaire », a-t-elle fait savoir.

D’autre part, Mrabet a affirmé que les travaux des différentes commissions pourraient se poursuivre durant les vacances.

De multiples dossiers
Au micro de Oussama Hkiri, la députée a parlé de l’article 411 du code de commerce qui concerne les chèques sans provisions, considérant qu’il s’agit « d’un dossier complexe compte tenu de l’implication de plusieurs parties.
« Plusieurs réunions ont été tenues avec toutes les parties prenantes à savoir le ministère de la justice, de la banque centrale et le ministère de finance afin de rédiger une version satisfaisante », a-t-elle indiqué.

Par ailleurs, Mrabet a dévoilé qu’il a été décidé de créer un fonds national pour l’éducation, suite à une réunion tenue avec le ministre de l’éducation.

La députée a affirmé que la constitution de 2022 a permis aux députés de contrôler le gouvernement par le biais des questions écrites et des questions orales, en plus des séances d’écoutes.

Mrabet a souligné que les députés travaillent en étroite collaboration et en harmonie avec le président de la république excluant ainsi toute forme de conflit. « Le rôle essentiel d’un député c’est la promulgation des lois ! », a-t-elle ajouté.

Pas d’écartement médiatique
Concernant la relation des médias avec le parlement, la députée a nié toute forme d’exclusion et a expliqué qu’il s’agit d’une affaire d’organisation et non pas d’écartement.
« Interdire aux journalistes de couvrir les travaux des commissions a pour but d’éviter le chaos ! », a-t-elle justifié.

« En effet, Il y a un groupe de journalistes qui ont contribué à l’aggravation de la médiocrité au sein du parlement, sachant que la décision d’interdiction a été prise à l’unanimité du bureau du conseil », a-t-elle conclu.