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Baisse de 13,15% des primes émises en assurance risques agricoles, en 2022

today16/10/2023 16

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Les primes émises en assurance risques agricoles ont atteint, en 2022, 10,252 MD contre 11,804 MD en 2021, enregistrant, ainsi, une baisse de 13,15 %, selon le rapport sur « Le marché tunisien des assurances pour l’année 2022 » publié, récemment par la Fédération tunisienne des sociétés d’assurances (FTUSA).

La part des primes de l’assurance risques agricoles dans les émissions totales représente 0,32 % en 2022 contre 0,42 % en 2021.

Pour les sinistres payés en 2022, ils ont augmenté de 62,12 % pour atteindre le montant de 3,089 MD contre 1,905 MD en 2021.

Il ressort de ce rapport que la variation de provision pour sinistres à payer est passée de -0,195 MD en 2021 et 0,141MD en 2022.

Pour la branche risques agricoles le rapport sinistre aux primes acquises (sans tenir compte des frais de gestion) est passé de 13,84 % en 2021 à 31,26 % en 2022.

Le solde de souscription s’est soldé, ainsi, par un déficit de 7,482 MD en 2022 contre un déficit de 10,341 MD en 2021. Les frais de gestion sont passés de 3,619 MD en 2021 et 3,437 MD en 2022.

Le solde financier est passé d’un déficit de 0,425 MD en 2021 à 0,599 MD en 2022 alors que le solde de réassurance (résultat des cessions) est passé d’un déficit de 6,066 MD en 2021 à un déficit de 4,367 MD en 2022.

Ainsi, le résultat technique s’est soldé par un excédent de 0,278 MD en 2022 contre un excédent de 1,080 MD en 2021, selon la même source.

A rappeler que le Président de la fédération tunisienne des sociétés d’assurance (FTUSA), Hassène Feki avait indiqué, le 2 octobre 2023, que « moins de 8% des agriculteurs sont assurés en Tunisie ».

Les agriculteurs sont assurés uniquement contre la grêle sur les cultures, avait précisé le responsable dans une déclaration aux médias en marge du 27ème forum de la réassurance africaine organisé du 30 septembre au 05 octobre 2023 à Tunis.

Et d’expliquer que « malheureusement ce type d’assurance nécessite un appui des autorités publiques parce qu’aujourd’hui l’assurance contre la grêle n’est pas obligatoire et donc ne s’assurent que les agriculteurs qui savent être positionnés sur un couloir de grêle et finalement les assureurs ne trouvent pas leur compte puisqu’ils savent qu’ils vont assurer à perte et donc les tarifs sont élevés ».

TAP

Written by: Yosra Gaaloul



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