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Riadh Daghfous, directeur général du Centre national de pharmacovigilance (CNPV) et membre du comité scientifique de lutte contre le coronavirus, a déclaré, vendredi 22 décembre 2023, que le nouveau variant JN1 appartient à la famille Omicron existe en Tunisie et dans plusieurs pays du monde entier depuis l’été dernier.
Lors de son intervention à l’émission Expresso, Daghfous a fait savoir que ce variant a la spécificité d’avoir une trentaine de mutations, ce qui le rend très différent du variant qui le précède. Sa spécificité se manifeste par une mutation touchant la protéine spike, accroissant ainsi sa transmissibilité, surtout pendant la saison hivernale propice à la propagation des virus. Cette situation est amplifiée par la période festive de fin d’année, favorisant les rassemblements et les rapprochements entre les individus.
« On craint une saturation potentielle des hôpitaux et des services de réanimation », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne les symptômes, Daghfous a précisé qu’ils sont légers et sans danger.
On ne parle pas d’une nouvelle vague, mais…
En effet, Daghfous a affirmé que malgré la persistance du virus, la situation s’est stabilisée. « Même l’OMS a rappelé que le covid n’a pas pris fin », a-t-il indiqué.
Tout de même, il a affirmé qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle vague. « On ne parle d’une nouvelle vague, mais seulement d’une augmentation du nombre de cas », a-t-il indiqué.
Daghfous a affirmé que le nombre de décès a régressé pour atteindre une moyenne de 2 à 3 décès par semaine. « On n’a enregistré qu’un seul cas de décès la semaine dernière », a-il ajouté.
De même pour les admissions en réanimation, il a noté que celles-ci se situent à un maximum de 4 à 5 par jour.
Pour ce qui est des virus de la grippe H1N1 et H3N2, Daghous a également assuré que la situation demeure stable avec un faible nombre de cas.
Néanmoins, il a émis une mise en garde concernant les individus vulnérables.
« Bien que ces maladies ne soient plus aussi graves, elles posent un danger mortel pour les personnes âgées, malades ou immunodéprimées », a-t-il expliqué.
Written by: Sarra Ben Omrane