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Le vice-président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), Bassem Trifi, a rappelé que la LTDH a appelé à un dialogue national avant le 25 juillet pour peu qu’il soit un véritable dialogue inclusif pour discuter des problèmes des tunisiens.
Lors de sa présence dans l’émission Expresso du 19 mai 2022, Trifi a souligné que la crise économique doit être en tête de liste des priorités de ce dialogue.
“Rien n’est sûr jusqu’aujourd’hui, tant que les acteurs politiques et les organisations nationales ne se sont pas assises à la table de dialogue et n’ont pas déterminé les priorités de l’heure. Même si le prétendu dialogue a démarré, la LTDH n’y fera pas partie”, explique Bassem Trifi.
En se basant sur les informations relayées par les médias, il semble que ce dialogue sera axé sur les 3 thèmes de la consultation nationale à savoir : La constitution, le régime électoral et le régime politique, sans pour autant aborder d’autres dossiers plus cruciaux de nature sociale et économique.
Il n’est pas admissible, selon ces dires, d’approuver des documents qui n’ont pas fait l’objet d’un débat. D’ailleurs, le choix d’un régime présidentiel est déjà une question tranchée dans l’esprit du président Saied et de ses partisans, comme s’il s’agit de la volonté du peuple, des organisations nationales et des partis politiques.
La LTDH s’oppose à la tenue d’un pareil dialogue national et propose une autre approche sur la même ligne que l’UGTT et l’Ordre des avocats.
Selon lui, l’amendement de la Constitution, la révision de la loi électorale, et le changment du régime politique renvoient à la reconstruction de l’Etat tunisien.
Dans ce contexte, Trifi a affirmé que la conjoncture actuelle n’est pas propice pour l’engagement d’un dialogue en attendant que l’idée mûrisse davantage et que toutes les parties puissent participer à ce dialogue pour discuter tous les sujets brûlants qui intéressent les tunisiens avant d’aller au référendum.
Written by: Islam Sassi