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Présidentielle : Nizar Chaâri jette l’éponge à son tour et poursuit le ministère de l’Intérueur

today06/08/2024 197

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Le candidat à la présidentielle, Nizar Chaâri a affirmé qu’il renonce à déposer son dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 6 octobre.

Dans une vidéo publiée ce mardi 6 août 2024, Nizar Chaâri a mis en exergue « les obstacles et les injustices » dont il a fait face.

Chaâri a, également, fait savoir qu’il a engagé un groupe d’avocats pour s’opposer au jugement prononcé à son encontre et engager des poursuites judiciaires administratives contre le ministre de l’Intérieur.

Il est à rappeler que la chambre correctionnelle avait condamné, hier, Nizar Chaâri, Abdellatif Mekki et Mohamed Adel Daou à huit mois de prison, avec une interdiction à vie de se présenter aux élections.

Ce jugement intervient dans le cadre de l’affaire de falsification des parrainages.

Kamel Akrout aussi

A noter que l’amirale en retraite, Kamel Akrout, avait, lui aussi, annoncé, hier lundi, qu’il ne déposera pas son dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 6 octobre.

Kamel Akrout a expliqué sa décision par « la démarche du pouvoir en place à exclure toute voix opposée, usant de l’administration, des autorités responsables de l’organisation des élections et des institutions de d’État, pour évoluer vers un système non démocratique qui rejette le pluralisme et la passation pacifique du pouvoir ».

Il a dans ce cadre évoqué la réponse négative de la part du ministère de l’Intérieur à sa requête d’obtention d’un Bulletin n°3 pour non-conformité de la profession sur sa carte d’identité nationale.

Et d’ajouter que l’élection prévue le 6 octobre « n’est qu’une imposture pour donner une légitimité imaginaire à un échec politique colossal, un effondrement économique sans précédent, une pauvreté extrême, un isolement diplomatique et un échec extérieur ».

« Malheureusement, à 60 jours de la date de l’élection présidentielle, les chances d’une passation du pouvoir dans notre pays ne semblent pas garanties, et tout indique que le pouvoir en place a effectivement tranché en faveur d’un candidat », a-t-il dit.

Written by: Meher Kacem



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