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En date du Jeudi 8 août 2019 une base militaire russe une puissante explosion survient sur une «plateforme maritime» de la base militaire de Nionoksa, située dans le Grand Nord a été le terrain d’une explosion nucléaire faisant un bilan de cinq morts, ainsi que trois blessés, selon les dernières informations éditées à ce jour.
Soulevé au rang de héros, tel que clamé par le directeur du centre de Sarov, Valentin Kostyukov, cité par le Washington Post . Ce n’est que deux jours après que La Russie reconnaîtra le caractère nucléaire de l’explosion. Severodvinsk, une ville voisine abritant près de 190.000 habitants, enregistrera une hausse de radioactivité dans la région, état de lieu confirmé par l’agence russe de la météorologie, soit un taux équivalant à 16 fois le taux habituel.
Sarov, centre connu pour être à l’origine des premières armes nucléaires de l’URSS.
Rappelons qu’en date du 2 aout dernier les Etats Unis et la Russie se sont retirés du traité de désarmement nucléaire « INF ». Cet accord ayant été conclu en 1987 a pour objet de démanteler « tous les missiles américains et soviétiques à portée intermédiaire emportant des charges nucléaires ou conventionnelles »
Suite à ce retrait, la défense américaine a annoncé son intention de poursuivre le «développement de missiles sol-air dans une réponse prudente aux actions de la Russie». D’après l’agence nucléaire, ces chercheurs étaient la source primaire accordant le support technique de « l’énergie isotopique» du moteur du missile à l’origine de l’explosion. Les autorités russes ayant admis que l’explosion était liée aux tests de «nouveaux armements » car ces chercheurs s’étant adonnés aux tests physiques.
Des chercheurs et experts de la maison blanche ont lié cette explosion au développement du «Bourevestnik», un missile à propulsion nucléaire vanté par Vladimir Poutine début 2019 comme « invincible ». Face aux accusations américaines le Kremlin soutiendra la donne et n’ira point de main morte, « Ces tests seront poursuivis «jusqu’au bout», promet l’agence nucléaire russe Rosatom.
Invité d’Expresso, Hamdi Hached, ingénieur dans l’environnement et activiste écologiste, a expliqué les conséquences et incidences environnementales face à un rictus russe inébranlable
Son interview s’est focalisé essentiellement sur les pistes sanitaires , réhabilitation de l’environnement, production d’aliments propres et sensibilisation du citoyen. Hached a évoqué la vente massive des comprimés d’iodure de potassium, en Russie , étant le plus connu des antidotes en cas d’accident nucléaire, connu à ce jour. L’ingestion permet d’empêcher l’absorption de la radioactivité. Le prix de ces comprimés a littéralement flambé depuis l’explosion .
Il a tiré la sonnette d’alarme en rappelant sur nos ondes l’explosion du 26 avril 1986, survenues à la centrale nucléaire de Tchernobyl et ayant eu des conséquences nationales et internationales sans précédent en libérant massivement des matières radioactives dans l’atmosphère, notamment dans les vastes zones de l’ex-Union soviétique, aujourd’hui le Bélarus, la Fédération de Russie et l’Ukraine. Il a déploré le blocage et fermeture des stations de mesures russes .Il a énoncé de probables scenarios futurs possibles sur le plan sanitaire tel qu’illustré par le cas irakien comme les malformations génitales.
La Tunisie étant une grande consommatrice de blé provenant essentiellement de la Russie, les importations agricoles tunisienne défrayant les 240 millions de dinars soit 4 % du taux des importations agroalimentaire nationales.
Face à la mondialisation il n’a pas nié la possibilité qu’on puisse importer, vu le manque de transparence et la corruption du secteur d’importation qui gangrènent le pays, des produits infectés de cette substance.
il rappelle que la zone touché ne connaît essentiellement qu’une production de bétails et sans pour autant inclure les produits agricoles.
Il a appelé le ministère du commerce à prendre toute disposition sanitaire et sécuritaire possible en vue de protéger les concitoyens de toute forme de contamination pouvant joncher notre sol vue les importations survenues de la part de la Russie . De suite , œuvrer à créer des commissions spécialisées dans le suivi de ces produits .il a déclaré sur nos ondes la volonté de plus de 55 états à s’investir dans cette forme d’énergie vu son apport en terme de déchets ayant des effets sur l’évolution du réchauffement climatique car moins nocif
Il rappelle que le tiers des océans ont enregistré une rehausse de la radioactivité suite à l’explosion de Fokochima . l’exploitation de cette forme d’énergie ne concerne la Tunisie que sur le plan médical, comme le précise le professeur Hached .
Written by: Rim Hasnaoui