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Rapport Start-up Act : 70 opérations d’investissement pour 61 MDT de fonds levés !

today30/09/2020 3

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Lors de son intervention sur les ondes de radio Express FM, mercredi 30 septembre 2020, Haythem Mehouachi, DG de Smart Capital a présenté le rapport annuel du Start-up Act. L’idée est d’établir un bilan de l’évolution des start-up tunisiennes ainsi que de tout l’écosystème et ce, chaque année. Du rapport établi sur la période étalée d’avril 2019 à avril 2020, il ressort que 416 candidature pour l’obtention du label Start-up ont été reçues dont 248 l’ont obtenu. Ils sont 327 à fin août 2020 à avoir obtenu ce label. Haythem Mehouachi a expliqué à ce titre : »Il s’agit d’un cadre d’excellence, transparent et basé sur le principe du mérite. » Le taux d’acceptation est de l’ordre de 2/3 du total des dossiers reçus, soit 7 dossiers sur 10.

La démographie des start-up 

Selon le DG de Smart Capital, il existe quelques indicateurs clés qui ont été retenus pour la démographie des start-up. Le premier étant l’âge, la moyenne est de 2 à 3 années, 75% du total des start-up ont moins de 3 ans d’existence. Le second indicateur est relatif à l’ancrage géographie. En effet, Haythem Mehouachi a expliqué que 3/4 des start-up sont concentrées sur le Grand Tunis, soulignant qu’il est envisagé de travailler de manière à ce que la dynamique des start-up soit davantage plus inclusive. Le troisième indicateur concerne les secteurs d’activité : »ce que nous remarquons à propos de cet axe est qu’il n’y en a pas un qui polarise plus que d’autres. Il y a une sorte de dispersion sur une myriade d’axes et la plus part des secteurs sont couverts » poursuit Haythem Mehouachi ajoutant que les secteurs les plus en vu sont ceux de Business Software et Services, Marketplace, Education, Santé, Finetech, Agritech, Intelligence artificielle, etc. Le quatrième indicateur repose sur le business modèle. A ce propos, le DG de Smart Capital a indiqué que plus de la moitié des start-up sont en B2B, en ce sens que leur principale clientèle est formés d’entreprises.

Autre phénomène ayant fait son apparition dans le domaine des start-up en Tunisie est celui de l’internationalisation. A ce sujet, Haythem Mehouachi a expliqué : »il est question de 20 start-up sur les 248 qui se sont inscrits dans la dynamique de l’internationalisation à travers l’ouverture de filiale à l’étranger. 14 start-up internationales se sont quant à elles, installées en Tunisie. » En outre, toujours dans le registre de la démographie des start-up, il a été noté que 107 d’entre elles se sont fait accompagner par des structures de soutien. « Bien que cet écosystème soit embryonnaire, nous avons déjà une dynamique qui est très remarquable! » a souligné Haythem Mehouachi.

Les profiles types des start-uppeurs 

Il ressort dudit rapport, que l’âge moyen des start-uppeurs est de 35 ans. Ceci relève qu’ils ont déjà de l’expérience et qui ont vécu dans différents univers par le passé. Plus de 43% des propriétaires des start-up labelisées ont plus de dix ans d’expérience professionnelle. « La voie start-up est une opportunité pour ceux qui cherchent de nouveaux challenges et défis » renchérit Haythem Mehouachi. En termes d’éducation, plus de 70% des start-uppeurs ont un niveau de bac+5, et 9% ont un doctorat, soit une population très bien éduquée. Il existe en outre, un background privilégié d’ingénierie et de filière technique et à moindre mesure de business. S’agissant du genre des start-uppeurs, il existe une prédominance des hommes pour la fondation des start-up avec 68% des start-up sont fondées exclusivement par des hommes et seulement 4% par des femmes.

Activité et levée de fonds 

Haythem Mehouachi a indiqué que le chiffre d’affaires cumulé au titre de l’année 2019 des start-up a été de plus de 60 millions de dinars. « Ce qui est remarquable est qu’une bonne partie de ce chiffre d’affaires a été faite en local! » a souligné le DG de Smart Capital ajoutant que 1/3 du chiffre d’affaires a été réalisé à l’étranger, une tendance qui suivra une courbe croissante sur les prochaines années. Par ailleurs et en ce qui concerne la création d’emploi, les 248 start-up ont pu créer environ 3000 emplois avec une moyenne de 11 emplois par start-up. 60% des employés de ces entreprises sont des hommes et 40% sont des femmes. A souligner qu’il s’agit d’une création d’emploi de qualité avec un objectif de 10 milles emplois crées à horizon de 5 ans. S’agissant des levées de fonds, il a été question de 70 opérations de levées de fonds pour un total de 61 millions de dinars. Le challenge futur est de créer plus de ressources et de gagner en maturité et créer plus d’abondance.

Nadya Bchir

Written by: Hajer Zaire



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