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Le Président de la République, Kais Saied, a supervisé, à l’aube de ce mercredi 18 octobre 2023, une réunion du Conseil National de Sécurité, selon un communiqué de la présidence de la république.
Le Chef de l’Etat a confirmé que la réunion intervient suite aux massacres commis chaque jour contre les Palestiniens à la lumière du silence international concernant les crimes de génocide et les tentatives de déplacement forcé.
Saied a affirmé que cette machine de guerre sioniste prétend qu’elle est une victime, à travers une fausse propagande médiatique et avec la complicité de plusieurs personnes, mais les médias occidentaux ont démenti ses déclarations et ses affirmations.
Il a, également, indiqué que la Tunisie poursuivra la lutte pour libérer toute la Palestine, tout en appelant la communauté internationale à assumer toutes ses responsabilités et à mettre en œuvre les lois humanitaires.
« Ils les ont promulguées et niées. Quel prétexte peut-on évoquer lorsque des enfants sont ciblés alors qu’ils se trouvent chez eux ou à l’hôpital ? », a-t-il ajouté.
Il a, en effet, renouvelé son appel à tous les peuples du monde à agir pour mettre fin à ces massacres.
« Aujourd’hui ce n’est pas le moment de dénoncer. Nous avons vécu des décennies de massacres, et nous n’avons assisté qu’à des réunions inutiles », a-t-il avancé.
« Toute personne libre doit se tenir aux côtés du peuple palestinien et le soutenir pour retrouver ses droits volés, et toute personne libre doit mettre fin à l’orgie du mouvement sioniste et à ses crimes », a-t-il poursuivi.
Pendant des décennies, ils voulaient que le peuple arabe intériorise la culture de la défaite, mais les peuples palestinien et arabe ont prouvé qu’ils étaient un peuple invaincu, selon ses dires.
Le chef de l’Etat a également clarifié la position de la Tunisie à l’égard des Juifs en déclarant : « Nous ne sommes pas contre les Juifs. Nous n’avons jamais été la cause des Holocaustes auxquels les Juifs ont été soumis, et il s’agit d’une question de lutte contre le sionisme mondial et il n’y a pas de recul par rapport à cette position ».
« Nous travaillerons avec tous nos frères qui défendent le droit palestinien afin que les Palestiniens puissent établir leur État indépendant sur la terre de Palestine, avec Jérusalem comme capitale », a-t-il commenté.
Il est à rappeler qu’ au moins 500 Palestiniens ont été tués et des centaines ont été blessés à la suite du bombardement des forces de l’occupation de l’hôpital baptiste Al-Ahli de Gaza.
Par conséquent, des Tunisiens ont manifesté à l’avenue Habib Bourguiba de la capitale et dans plusieurs autres villes, dénonçant les crimes de l’occupation contre le peuple palestinien.
(S.B.O)
Written by: Yosra Gaaloul