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La ministre de l’Équipement et de l’Habitat et chargée de la gestion du ministère du Transport, Sara Zaafrani Zanzri, a confirmé, mercredi 17 juillet 2024, que la Tunisie a décidé de rechercher un partenaire stratégique pour la réalisation du port en eaux profondes à Enfidha, dans le cadre d’un accord respectant la souveraineté de l’État.
La ministre a affirmé, en réponse à une question orale posée par le député Mohamed Ahmed lors d’une séance plénière tenue aujourd’hui, que l’orientation actuelle pour le projet du port en eaux profondes à Enfidha consiste à trouver un nouveau partenaire stratégique qui ne demande aucune garantie souveraine ou autre garantie matérielle, tout en stipulant qu’il ne devrait y avoir aucune atteinte à la souveraineté de l’État.
La responsable a déclaré : « Nous devons parvenir rapidement à une solution, le projet du port en eaux profondes à Enfidha doit être achevé, surtout qu’il revêt une importance stratégique pour la Tunisie ».
Elle a souligné que le projet du port et de la zone logistique adjacente constitue le premier port intelligent en Tunisie, répondant aux normes internationales, et qu’il contribuera à renforcer les autres ports tunisiens en connectant le pays aux principaux axes du transport maritime mondial.
La responsable a également exposé les étapes de développement du projet au cours des années précédentes, notamment la création de la société Port Enfidha en 2018 et l’obtention de la garantie de l’État pour établir un partenariat avec le secteur privé.
Sarra Zaafrani a noté que l’Autorité Supérieure des Appels d’Offres n’avait pas approuvé précédemment les demandes d’expression d’intérêt d’une entreprise pour former un partenariat avec la société Port Enfidha en raison de non-conformités techniques.
La création du port en eaux profondes à Enfidha nécessiterait des financements de près d’un milliard de dollars, avec une contribution du secteur public d’environ 768 millions de dollars, équivalant à 75% du financement total, tandis que le secteur privé fournirait 262 millions de dollars pour l’acquisition d’équipements.
Written by: Ahmed Sakka