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Najla Rekik, responsable du bureau régional de la CONECT Sfax, a indiqué que Sfax se distingue par la culture du travail, indiquant que les entreprises de Sfax étaient initialement détenues par des artisans et des industriels, notamment dans l’agriculture.
Elle a souligné, lors d’un plateau spécial sur la région de Sfax, la présence d’un sens de l’initiative, indiquant qu’il existe de fortes industries à Sfax.
Elle a estimé que « malgré l’important potentiel à Sfax, les indicateurs de développement sont faibles et en déclin, et le taux de chômage est élevé (10%) ».
Par ailleurs, Najla Rekik a mis l’accent sur les problèmes de transports qui créent « une atmosphère tendue ».
Elle a souligné l’impact de ces facteurs sur la rentabilité et la compétitivité des entreprises à l’échelle locale et mondiale, ajoutant qu’il est impératif de créer un climat interne propice au travail au sein des entreprises et de surmonter les problèmes quotidiens, notamment le taux élevé d’absentéisme et de retards.
Rekik a constaté que les compétences quittent la ville à cause du climat peu encourageant, ajoutant que la présence d’infrastructures et d’entreprises performantes reste insuffisante, car de nombreux autres aspects importants doivent exister ». Dans ce cadre, elle a mis l’accent sur l’absence de clubs et de salles de cinéma.
« Les potentiels disponibles doivent être exploitées et les investissements étrangers attirés. Tous les ingrédients de succès sont disponibles à Sfax. Il suffit d’une volonté politique et de reprendre les projets bloqués », a-t-elle dit.
Written by: Meher Kacem