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Tarek Hammami : la dette de la Pharmacie Centrale s’élève à 700 millions de dinars

today29/04/2024 13

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Le président de la Chambre nationale de l’Industrie pharmaceutique (CNIP), Tarek Hammami a indiqué que la relation entre la Pharmacie Centrale et les laboratoires pharmaceutiques étrangers s’est améliorée.

Il a fait savoir, au micro d’Expresso, ce lundi 29 avril 2024, que la dette de la Pharmacie Centrale s’élève à 700 millions de dinars, précisant qu’il y a une possibilité de rationaliser les prescriptions, notamment en ce qui concerne les médicaments hors nomenclature de la Pharmacie Centrale.

Le président de la CNIP a rappelé la fermeture de trois laboratoires pharmaceutiques étrangers, précisant que leurs produits sont encore en vente en Tunisie, mais que les échanges avec eux sont devenus difficiles, en l’absence de représentants sur le territoire tunisien.

Miser sur les acteurs nationaux

Tarek Hammami a appelé à injecter rapidement de l’argent dans les caisses de la Pharmacie Centrale et d’entamer la révision de la situation des hôpitaux et de la CNAM.

Il a, également, souligné la nécessité de miser sur les acteurs nationaux afin de permettre la production de certains médicaments en Tunisie, faisant savoir que la production nationale couvre 78% de la demande.

Et d’ajouter que 4 sociétés en Tunisie ont le droit de produire des médicaments biologiques : « il faut les encourager afin qu’ils prennent le relais sur la Pharmacie Centrale. Nous devons accélérer le brevetage des médicaments, assouplir l’enregistrement et changer le mode d’acquisition de ces médicaments par la Pharmacie Centrale qui doit, actuellement, lancer des appels d’offres internationaux ».

Dans ce cadre, le président de la CNIP a affirmé que la production de médicaments en Tunisie permettra de stimuler l’ensemble du secteur pharmaceutique, à travers l’export. : « il existe 42 laboratoires pharmaceutiques en Tunisie, dont 35 en activité. Leurs exportations s’élèvent à 300 millions de dinars ».

Et d’assurer que les exportations peuvent être doublées dans quelques années.

Deux révisions des prix des médicaments

Par ailleurs, Tarek Hammami a indiqué que les prix des médicaments ont été révisés à deux reprises.

La première révision a eu lieu en février et a concerné les médicaments dont les prix ne dépassaient pas les cinq dinars. La deuxième révision concernait 320 catégories de médicaments dont les prix variaient entre 5 et 10 dinars.

Hammami a nié l’existence de négociations entre la CNIP et le ministère du Commerce concernant des augmentations des prix des médicaments dépassant les dix dinars.

Il a expliqué que ces augmentations ont été étudiées avec les ministères du Commerce et de la Santé et étaient nécessaires en raison de l’augmentation des matières premières.

Written by: Meher Kacem



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