Tlili Mansri : La période de collecte des parrainages est suffisante

Le porte-parole officiel de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE), Mohamed Tlili Mansri, a confirmé que le 14 juillet marquait le début de la période électorale pour les élections présidentielles prévues le 6 octobre prochain.

Lors de son intervention dans l’émission « Expresso » aujourd’hui, lundi 15 juillet 2024, il a précisé que cette période est caractérisée par le début du processus électoral et de la supervision par l’ISIE. Il a souligné que pendant cette période, il est interdit de publier les résultats des sondages d’opinion et de les commenter sur tous les médias et réseaux sociaux. De plus, il est interdit d’établir un numéro gratuit, un centre d’appel ou un répondeur vocal pour le bénéfice d’un candidat spécifique, et toute publicité politique en faveur de tout candidat est également interdite.

Mansri a également noté que l’ISIE restera en contact avec les médias. Ces derniers auront la liberté de suivre la situation générale et le processus électoral dans le pays, tout en respectant strictement les règles énoncées.

En ce qui concerne l’instauration d’un modèle uniforme pour les parrainages populaires, il a expliqué que c’est une question de transparence pour surveiller la validité des parrainages, prévenir les fausses déclarations et le trafic de parrainages.

Dans ce contexte, Mansri a affirmé que 58 potentiels candidats aux élections présidentielles ont retiré les formulaires de parrainage populaire jusqu’à hier, samedi, et que cette période se poursuivra jusqu’à août 2024. Les parrainages peuvent provenir de 10 députés de l’Assemblée des Représentants du Peuple, du Conseil National des Régions, ou de 40 maires directement élus, ainsi que de 10 000 électeurs répartis sur au moins 10 circonscriptions électorales, avec au moins 500 électeurs par circonscription.

Concernant les préoccupations concernant le délai serré pour collecter les parrainages, le porte-parole a assuré que cette période de 31 jours est la plus longue jamais allouée par l’ISIE pour cette tâche par rapport aux élections précédentes (21 jours en 2014 et 18 jours en 2019).

Dans le même contexte, il a affirmé que le coût des élections présidentielles de 2024 ne devrait pas dépasser 35 millions de dinars.