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Hayet Chamtouri, Chargée de la Communication à la Transtu, a déclaré, jeudi 12 octobre 2023, que la situation du parc des bus et du métro a s’est dégradé au fil des années, soulignant que la situation financière de l’entreprise est difficile, à cela s’ajoutent les problèmes de conclusion de contrats et d’achat de pièces de rechange, notamment pour le métro, puisque 90 % d’entre elles sont importées.
Lors de son intervention à l’émission Al Cheraâ Al Tounsi, Chamtouri a affirmé que Transtu est une entreprise publique la réalisation des appels d’offres prennent beaucoup de temps et sont parfois infructueuse, étant donné que les fournisseurs s’abstiennent à la participation à cause des impayés.
D’après Chamtouri, la flotte diminue petit à petit, et au lieu de réparer les véhicules en panne, nous réparons désormais les véhicules qui sont en circulation pour assurer le continuité su service.
Le nombre de voitures de Wagons de métro s’élève actuellement à 40, tandis que leur nombre moyen en 2009 et 2010 se situait entre 138 et 140, et 80 en 2022.
De nombreuses attaques
La plupart des voyages ont été soumis à des jets de pierres, des portes et fenêtres ont été brisées, en plus de quatre portes de conducteur ont été sujet de tentatives de vol.
Elle a, également, parlé de la présence d’une coordination sécuritaire aux points noirs, en plus de l’escorte de sécurité lors des déplacements nocturnes dans le métro, soulignant qu’il n’est pas possible de sécuriser tous les déplacements, surtout compte tenu du travail d’accompagnement des déplacements en bus.
« Nous sommes conscients de la pénurie existante et les efforts se poursuivent pour améliorer la situation. Des accords ont été signés et il existe une possibilité de renforcer la flotte avec 20 à 30 wagons de métro avant la fin de l’année comme l’une des solutions urgentes », a-t-elle avancé.
Chamtouri a, aussi, parlé d’un projet de réhabilitation global, dans le long terme.
En effet, la réhabilitation d’un wagon de métro nécessite 1 million d’euros et les discussions se poursuivent avec les bailleurs de fond afin de les convaincre de financer le projet, selon ses dires.
« Le prix d’un wagon neuf se situe entre 2,8 millions d’euros et 3,5 millions d’euros, et nous ne sommes pas en mesure d’acheter de nouveaux véhicules à l’heure actuelle », a-t-elle ajouté.
L’invité a, en outre, évoqué l’importance de la sensibilisation, en mettant l’accent sur le partage des responsabilités, d’autant plus que l’entreprise est à caractère social et tente de répondre aux besoins du transport scolaire et universitaire.
Hayet Chamtouri a conclu son intervention en affirmant que la société ne renoncera pas à son droit à des poursuites judiciaires.
Written by: Yosra Gaaloul