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Variant de la variole du singe (mpox) : un cas d’infection au Suède, le premier hors d’Afrique

today15/08/2024 141

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Au lendemain de l’annonce par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) d’une « urgence de santé publique de portée internationale » en raison de la propagation du mpox (variole du singe), la Suède a fait état d’un premier cas sur son territoire, dans la région de Stockholm.

« Nous avons eu durant l’après-midi la confirmation que nous avons un cas en Suède de contamination à la forme la plus grave du mpox », a déclaré lors d’une conférence de presse, ce jeudi 15 août, le ministre de la santé et des affaires sociales, Jakob Forssmed.

« La personne touchée a été infectée lors d’un séjour dans une région d’Afrique où sévit une importante épidémie de mpox du sous-type clade 1 », a détaillé Olivia Wigzell, cheffe intérimaire de l’agence de santé publique suédoise. Cette dernière a confirmé à l’Agence France-Presse dans un message qu’il s’agissait du variant du mpox du sous-type clade 1b, qui connaît une résurgence en République démocratique du Congo (RDC) depuis septembre 2023.

La personne infectée en Suède a reçu des soins et des recommandations conformes aux réglementations en vigueur, a assuré Mme Wigzell, son agence affirmant dans un communiqué que le fait « qu’une personne soit traitée pour le mpox dans le pays n’implique pas de risques pour le reste de la population ». Il s’agit du premier cas d’infection à ce variant hors d’Afrique.

L’OMS a déclenché son plus haut niveau d’alerte

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déclaré, mercredi 14 août 2024, la variole du singe (Mpox) en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale pour la deuxième fois en deux ans. Cette décision survient suite à l’expansion de l’épidémie virale depuis la République démocratique du Congo (RDC) vers les pays voisins.

La variole du singe se transmet principalement par contact rapproché. Bien que la maladie puisse, dans de rares cas, être fatale, ses symptômes sont généralement bénins, incluant des signes de type grippal et des éruptions cutanées remplies de pus.

Déclarer une épidémie comme « urgence de santé publique de portée mondiale » représente le niveau d’alerte le plus élevé de l’OMS. Cette classification peut accélérer les efforts de recherche, le financement, les mesures internationales de santé publique et la coopération pour contenir l’épidémie.

L’épidémie en RDC a commencé avec la propagation d’une souche appelée « clade 1 ». Cependant, une nouvelle variante, le « clade 2 », semble se propager plus facilement, notamment par contact sexuel. Cette variante s’est répandue de la RDC aux pays voisins tels que le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, nécessitant ainsi l’intervention de l’OMS.

« Une réponse internationale coordonnée est clairement essentielle pour mettre fin à ces épidémies et sauver des vies », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.

Plus tôt cette semaine, la principale autorité sanitaire d’Afrique a déclaré l’état d’urgence pour la variole du singe sur le continent, mettant en garde contre la propagation rapide de l’infection virale.

Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies ont signalé plus de 17 000 cas suspects de variole du singe et 517 décès en Afrique cette année, soit une augmentation de 160 % par rapport à la même période l’année précédente. Au total, 13 pays ont enregistré des cas d’infection.

Il convient de rappeler qu’un autre variant du virus de la variole du singe s’était répandu mondialement en 2022, en grande partie à cause de transmissions parmi les populations homosexuelles, ce qui avait conduit l’OMS à déclarer une urgence de santé publique à l’époque. Cette déclaration avait pris fin dix mois plus tard.

AGENCES

Written by: Meher Kacem



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