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Faouzi Zayani, membre du conseil national du syndicat des agriculteurs de Tunisie (Synagri), a indiqué que les prix des viandes blanches sont stables et raisonnables, et correspondent aux prix fixés par le ministère du commerce.
Lors de son passage dans l’émission Romdhane Express, Zayani a rappelé que les premiers jours de Ramadan se caractérisent par l’empressement des consommateurs et la hausse des prix. Cet empressement baisse au fil des jours avec la chute du pouvoir d’achat du tunisien à l’approche de la fin de chaque mois.
“On peut s’attendre à la hausse des prix des viandes blanches après le mois de Ramadan à cause de la flambée des prix des fourrages en raison de la guerre en Ukraine. Les prix du soja ont augmenté de près de 45%, tandis que les prix du maïs ont grimpé de plus de 50%”, a-t-il noté.
Selon notre invité, la Tunisie n’assume pas la responsabilité de l’envolée de ces prix. Toutefois, elle n’a pas mis en place une politique visant à augmenter sa production nationale afin de créer un certain équilibre avec les produits importés. En matière de fourrage, la Tunisie compte surtout sur l’importation. Ainsi, les prix des viandes vont logiquement augmenté après le mois de Ramadan. Cette hausse n’est dans l’intérêt ni du producteur ni du consommateur.
L’invité de l’émission Romdhane Express a rappelé que la dernière réunion tenue entre la cheffe du gouvernement et le syndicat des agriculteurs a été pertinente dans la mesure où le gouvernement a promis de mettre au point une stratégie nationale assurant un certain équilibre entre le pouvoir d’achat des tunisiens et le coût de production. Le gouvernement a aussi promis de promouvoir la filière céréalière pour réduire l’importation des céréales et maitriser davantage les prix des fourrages et des viandes, tous types compris.
Written by: Islam Sassi