Express Radio Le programme encours
Walid Melki, juge et membre du Conseil supérieur de la magistrature, a fait savoir que la réforme du système judiciaire était l’une des revendications populaires depuis la révolution de 2011, considérant qu’elle constitue l’un des fondements d’un Etat tunisien fort et démocratique. Malheureusement, cette réforme a été confrontée à plusieurs écueils.
Lors de sa présence dans le programme Expresso, Walid Melki a noté que le pouvoir judiciaire est victime d’une campagne d’injure et de diffamation sur les réseaux sociaux, précisant que : ‘’je ne pense pas que de pareils agissements aboutissent à la réforme du système judiciaire. Cela ne peut que la perturber”.
En effet, il a considéré que cette perturbation ne servirait personne. Cela profite par contre à ceux qui veulent esquiver les poursuites judiciaires. Pour sa part, le Conseil supérieur de la magistrature a ouvert, depuis novembre 2020, les dossiers de corruption liés à l’assassinat des deux martyrs Belaid et Brahmi, sachant qu’il a traité ces deux affaires avec beaucoup de sérieux.
Dans le même ordre d’idées, il a souligné que la réforme du système judiciaire exige le concours des différentes structures, indiquant que le pouvoir exécutif doit présenter au pouvoir judiciaire toutes les garanties nécessaires pour lutter contre la criminalité et soutenir les efforts déployés par la justice. “On ne peut pas fonder un Etat fort à défaut d’une justice indépendante”, a-t-il noté.
L’accent a été également mis sur l’intolérance du Conseil supérieur de la magistrature avec les agissements portant atteinte au pouvoir judiciaire et à l’Etat tunisien.
Written by: Islam