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Walid Sfar : Le président Saied tente de renouveler sa légitimité à travers le référendum du 25 juillet

today23/06/2022 7

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Le président du bureau politique du parti Afek Tounes, Walid Sfar, a déclaré, aujourd’hui, le 23 juin 2022, lors de sa présence dans l’émission Hdith Esse3a, que le référendum du 25 juillet 2022 n’a rien à voir avec les référendums, soulignant que le délai nécessaire pour consulter le contenu de la nouvelle Constitution est très limité. De même, la durée accordée aux partis politiques et aux participants à la campagne référendaire pour notifier l’ISIE et l’informer de leur position, est assez réduite et insuffisante.

Selon lui, le pouvoir actuel tente de faire passer la Constitution sans qu’elle ne fasse l’objet de discussion préalable, ajoutant  que le parti Afek Tounes n’est pas prêt à donner sa bénédiction au président de la République, car c’est lui qui a choisi de faire passer la Constitution sans débat.

Commentant les réunions de Dar Dhiefa, Sfar a affirmé qu’il s’agit d’un dialogue formel et apparent et qui n’a rien à voir avec la rédaction de la Constitution.

“Ce n’est qu’une tentative pour légitimiser le processus  d’élaboration de la nouvelle Constitution”, a-t-il ajouté.

Sfar a poursuivi que le parti Afek Tounes ne sera pas témoin de ces ridiculités, et que le dialogue engagé dans le cadre de la commission nationale constitutive est dédié aux questions socio-économiques, et non pas à la rédaction de la Constitution.

En effet, la rédaction de la Constitution est normalement l’apanage du comité juridique formé par les doyens qui se sont excusés.

“On ignore, jusqu’aujourd’hui, celui qui a rédigé la Constitution”, a-t-il avancé.

Et d’ajouter que la Constitution est rédigée à l’avance et qu’il n’existe aucune Constitution dans le monde qui a été rédigée au bout de 17 jours. Le référendum sera organisé pour renouveler la légitimité du président Saied.

D’après l’invité de l’émission Hdith Esse3a, la volonté politique est aujourd’hui claire, soulignant que la condition d’acceptabilité de la Constitution fait défaut.

“Nous n’appelons pas au retour au passé. Si la Constitution prévoyait des solutions de sortie de crise, on l’aurait pas gelé ou délaissé”, a-t-il fait remarquer.

   

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Écrit par: Islam Sassi



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