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L’économie du sport et l’image de la Tunisie

today11/11/2022 126

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Le monde a pris conscience de l’importance du sport comme vecteur de développement, de business et d’image jusqu’à en faire un enjeu géopolitique, la Tunisie est restée depuis une vingtaine d’années en marge de ce monde qui bouge.

L’économie du sport représente 1% de l’économie mondiale et si on rapportait cela sur le cas de la Tunisie on devrait être à 1.2 milliards de dinars entre droits TV, paris sportifs, sponsoring et publicité, articles de sports, infrastructures sportives, ticketing, … or entre financement public et privé on est au quart de ce montant aujourd’hui en Tunisie.
Les droits TV sont en panne en Tunisie car le spectacle donné dans nos stades est affligeants, il n’est pas présentable en l’état, pas valorisant et puis les jeunes de moins de 18 ans depuis 12 ans sont interdits de stade et se sont détournés de nos stades et s’intéressent davantage aux championnats étrangers, européens notamment où le spectacle est garanti moyennant un capucin dans le café d’à côté. Ces droits TV valent zéro aujourd’hui vu aussi l’état de nos stade et les alentours qui font parfois honte tant on a oublié la notion environnementale dans ce pays.
Les paris sportifs se font sur des matchs étrangers sur des plateformes étrangères aussi et cela n’apporte rien en recettes à nos clubs, nos fédérations, nos sportifs… en attendant une clarification du projet de retour du Promosport et ses concurrents privés en Tunisie.
Le sponsoring et la publicité sur les sites sportifs sont en panne tant que la violence et l’incitation à la haine font légion chez les supporters qui pour des raisons sociales et économiques ne s’intéressent plus au jeu mais privilégient l’enjeu de la defienzxe au pouvoir dans une logique de violente mutuelle qui fait cuire les annonceurs et réduisent les investissements publicitaires liés au sport à un jeu d’influence sans plus.
La billetterie est une source de financement du sport totalement oubliée tant nos stades et salles multisports sont vides sauf pour certains matchs assez rares et assez violents souvent. Les familles ont déserté les stades. Les caisses des clubs se vident côté ticketing.
Les communes peinent à allouer des ressources aux clubs et à l’animation sportive pour le sport de masse. Elles ont du mal a entretenir les équipements sportifs dont ils ont la charge exclusive.
Les pistes privilégiées par l’enquête par sondage des Tunisiens et par les panelistes de la Rencontre d’hier :
Il est impératif de prévoir un calendrier des événements sportifs à échelle continentale régionale et internationale tant dans les sports collectifs qu’individuels. Ces événements s’avèrent être une manne financière essentielle pour les fédérations, les clubs et les sportifs de par l’engouement médiatique, l’apport publicitaire, l’image pour le pays et le tourisme sportif.
Il est impératif de revoir le système de formation des sportifs à la base, depuis le scolaire aux clubs civils car il s’agit d’un marché relativement rentable, les exemples sont nombreux.
Il faut associer le secteur privé dans la gestion, la maintenance des sites sportifs, les terrains, les salles de sport, pour les rentabiliser et les transformer en une assise solide pour le sport de masse et le sport d’élite.
D’autres idées ont été avancées par les participants à cette Rencontre et par les Tunisiens lors de l’enquête par sondage dont vous trouverez certains résultats ci-après.
Walakom sadid annadhar.

Hassen Zargouni 

Written by: Rim Hasnaoui



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