Tunisie : 0.15% de la population mondiale, 0.11% de la surface globale de la terre ferme, 0.05% de la production économique à l’échelle mondiale… Mais on a Ons Jabeur au tennis, Nader Masmoudi en mathématiques, Anouar Braham en musique, Moez Zouari en entrepreunariat, Habib Gamra en médecine,… et bien d’autres…
Afin d’émerger, on ne peut que miser sur l’excellence, les talents, et les trajectoires individuelles réussies… car collectivement on a prouvé hélas qu’on ne sait pas faire ou du moins on a du mal à avoir un rêve commun mobilisateur pour un avenir meilleur pour la Tunisie et pour les Tunisiens chez eux en Tunisie et dans le monde.
Or l’excellence est une culture, la culture du travail fait et bien fait, le goût de l’effort, l’attrait de la perfection et le choix judicieux de la discipline choisie avec la passion et audace nécessaires…
Les talents, en Tunisie, on en a, en sciences et techniques, en arts et lettres, en sport individuel et collectif, en entrepreunariat et management,… c’est souvent l’environnement chez nous qui ne favorise pas l’éclosion des talents en masse, par défaut d’un encadrement encourageant, des pédagogies désuètes, par manque de moyens et des inégalités d’accès aux différentes disciplines aussi.
Quand aux trajectoires individuelles, les success stories de Tunisiens ayant performé au niveau national et surtout international sont très nombreuses et dans tous les domaines, médecine, mathématiques, ingénierie, sport, culture, entrepreunariat, recherche scientifique…
Elles ont toutes la même origine : Une très forte volonté de voir grand et dépasser les frontières malgré la taille apparente du pays, une persévérance et un sens du sacrifice aigu malgré un environnement non stimulant, et une reconnaissance à ses origines, la Tunisie, avec ambitions sans bornes pour atteindre les étoiles…
*Hassen Zargouni