La Francophonie au service de l’intelligence économique

Christian Nyombayire, chef du département affaires publiques du CAVIE, était l’invité de l’émission Expresso de ce vendredi 18 novembre 2022, à l’occasion de la tenue du 18^ème Sommet de la Francophonie à Djerba.

Le CAVIE, Centre Africain de Veille et d’Intelligence Économique, né en 2015 au Cameroun, est une organisation non gouvernementale à but non lucratif. Par ses actions, il contribue activement à une amélioration de la lisibilité des marchés africains, afin de les rendre plus compétitifs et favoriser le développement des relations commerciales.

Des missions pour promouvoir les bonnes pratiques de veille et d’intelligence économique en Afrique par la sensibilisation de tous les acteurs et partenaires au développement économique, social et culturel africain notamment. Aussi la mise à disposition d’informations fiables pour une meilleure lisibilité des marchés africains, ainsi qu’une participation active à l’implémentation des dispositifs de veille sectorielle, d’intelligence économique et stratégique au sein des institutions publiques et privées en Afrique.

Le sommet s’inscrit pour l’organisation dans une volonté et opportunité d’assurer son rayonnement. 60% de la population francophone est actuellement représentée sur le continent africain. En ce sens, la vulgarisation de l’intelligence économique est apparue comme l’un des objectifs principaux du CAVIE. Présente aujourd’hui dans plus de 37 pays africains, elle insiste sur l’impact de sensibiliser les États et leur population pour porter ce potentiel à l’échelle internationale.

L’ONG étant labélisée par la Francophonie, M. Nyombayire a souhaité remercier l’OIF ainsi que les autorités tunisiennes pour leur accompagnement et leur accueil tout au long de cette organisation.

Aujourd’hui, la Francophonie est forte au niveau institutionnel, mais sur le plan social, il faut prendre en compte deux facteurs majeurs : la jeunesse et les femmes. D’ici 2050, 85% de la population francophone sera en Afrique. Une population jeune, qui nécessite un appui économique, au-delà de l’aspect politique déjà bien ancré. Mettre l’accent sur l’éducation et la culture liée aux pays africains. Privilégié les marchés sur le contenu aussi et concrétiser les décisions qui ont été prises, en communiquant d’avantage du sommet à la base des institutions, afin de valoriser la connectivité dans la diversité.

Inès Zarrouk