Lotfi Riahi a souligné que les célébrations de fin d’année deviennent de plus en plus coûteuses en raison de l’augmentation des prix des gâteaux, estimant que cette hausse avoisine les 20 %. Il a ajouté que le coût d’un bon gâteau familial varie entre 80 et 200 dinars.

« Les prix sont exorbitants pour le citoyen ordinaire, surtout compte tenu de la subvention de la plupart des ingrédients », a-t-il poursuivi.

Selon lui, cette problématique sera résolue avec l’introduction d’un nouveau type de farine mélangé avec le son du blé, exclusivement destiné à la fabrication du pain.

Dans un contexte similaire, Riahi a mis en garde, lors de son intervention téléphonique à l’émission Al Cheraâ Al Tounsi, contre la prolifération de nouveaux points de vente clandestines, tels que des garages ou des vendeurs ambulants, proposant des pâtisseries bon marché de qualité douteuse pendant cette période festive.
« Il est impératif de se tourner vers les pâtisseries réputées et d’éviter les endroits douteux », a-t-il souligné.

Quant à la manière dont les Tunisiens célèbrent la fin de l’année, Riahi a noté que le citoyen moyen se voit contraint de se limiter à des dîners familiaux à la maison en raison de contraintes financières.