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Abdelkader Boudriga : réviser les législations pour inciter les jeunes à créer des entreprises ou à se diriger vers le consulting et le freelance

today18/09/2024 22

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Le président du cercle des financiers tunisiens, Abdelkader Boudriga a affirmé qu’il était impossible de développer des stratégies financières et économiques en l’absence de données fiables et précises.

A titre d’exemple, il a mis en exergue, au micro d’Expresso, ce mercredi 18 septembre 2024, l’absence d’une estimation du taux de croissance du troisième trimestre de 2024, estimant que les chiffres relatifs à l’investissement évoquent essentiellement des intentions et non pas des projets concrétisés.

L’importance de l’économie à impact

Par ailleurs, Boudriga a souligné l’importance de l’économie à impact, expliquant que le développement ne doit pas concerner uniquement les régions intérieures, mais également les grandes villes.

Il a estimé que la Tunisie peut se transformer en un hub de digital learning, faisant savoir que si les startups choisissent de s’installer à l’étranger, c’est à cause de la législation en vigueur.

Dans ce cadre, il a appelé à réviser ces législations, notamment le code de change, en adoptant approche basée sur l’encouragement et non sur le contrôle, afin d’encourager les jeunes à créer des entreprises ou à se diriger vers le consulting et le freelance.

Le président du cercle des financiers tunisiens a également estimé que l’économie nationale est incapable de créer des emplois garantissant des revenus respectables et une vie digne, affirmant que le mode de développement économique actuel ne permet pas de dépasser les 3% de croissance, alors qu’on ne peut pas créer des emplois de qualité sans des taux de croissance de 6% au moins.

 

Written by: Meher Kacem



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