Express Radio Le programme encours
Sur la place de Tunis, la monnaie unique s’est échangée à 3.1850 tandis que le billet vert s’est traité à 2.9450 et ce respectivement contre le dinar tunisien. La paire EUR/USD s’est échangée à son tour à 1.0865.
Sur le marché international le dollar repart à la hausse, retrouvant son statut de valeur refuge face aux incertitudes sur l’évolution de la pandémie rendant les dommages économiques en Europe apparents et au lendemain d’un échec des négociations lors de la réunion de l’UE sans accord sur un soutien économique.
L’indice mesurant son évolution face à un panier de devises internationales prend 0,5% et s’est établi à 100.345. L’euro recule nettement sous 1,09 dollar, après avoir gagné 0,9% mardi tandis que le GBP/USD a baissé de 0,3% à 1.2300 et l’USD / JPY a grimpé de 0,1% à 108,81.
Le marché a certes assisté à un vent d’optimisme la veille quant à l’évolution de la pandémie mais les dernières indications ne sont guère encourageantes. Le nombre de cas recensés de contamination au coronavirus aux Etats-Unis a approché le seuil des 400.000 et le nombre de décès a dépassé les 12.700 avec plus de 1.800 morts supplémentaires signalés mardi dans le pays, un record sur une seule journée.
En Chine continentale, les nouveaux cas de contamination ont quasiment doublé en 24 heures, ont indiqué mercredi les autorités sanitaires. Le bilan s’est également alourdi également en France et en Allemagne.
Alors que la réunion des ministres des Finances de l’Eurogroupe suscitait beaucoup d’espoir, aucun accord n’a été trouvé sur les mesures à prendre pour faire face aux conséquences économiques de la crise du coronavirus, a annoncé le ministre français de l’Economie et des Finances. Les discussions reprendront jeudi.
Le point d’achoppement semble être l’émission d’instruments de dette communs pour financer les dépenses liées aux coronavirus, communément appelées «coronabonds», que la France, l’Italie et l’Espagne en particulier réclament, tandis que l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche et la Finlande sont contre.
La Banque de France a estimé mercredi que l’économie du pays s’était contractée de 6% au premier trimestre en raison des mesures de verrouillage mises en place pour lutter contre l’épidémie de coronavirus. Ce serait la plus forte contraction sur une base trimestrielle depuis la Seconde Guerre mondiale. Et ces mesures ne devraient pas prendre fin de si tôt, la presse italienne rapportant que l’Italie ne pourrait pas rouvrir les écoles avant septembre.
Dans ces conditions, les marchés restent préoccupés par l’impact économique de la pandémie. Si aucun indicateur n’est pas prévu à l’agenda ce mercredi, les investisseurs suivront la publication à 18h00 GMT du compte-rendu de la réunion de mi-mars de la Réserve fédérale (Fed), qui a ramené la fourchette d’objectif de ses taux à 0%-0,25%.
Ce document ne donne en général que peu d’informations nouvelles mais étant donnée la rapide évolution de la situation, celui-ci pourrait permettre d’anticiper les prochains mouvements de la Fed mais également de préciser ses perspectives concernant l’économie américaine.
Les cours pétroliers repartent en hausse après avoir terminé mardi en nette baisse face aux doutes quant à la conclusion d’un accord sur une réduction de la production par les principaux acteurs du marché. Le Brent gagne 1,57% à 32,37 dollars le baril après avoir perdu 3,6% la veille. Le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) reprend environ 4,5% à 24,7 dollars après avoir chuté de 9,4% mardi.
Written by: Manel gharbi