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Lors de sa présence dans l’émission Hdith Esse3a, Zouheir Hamdi a indiqué que la position du Courant populaire se fonde sur des évaluations et des visions, rappelant qu’il avait déjà mis en garde contre la propagation du phénomène du terrorisme et de la corruption depuis 2019 et appelé à la dissolution du Parlement.
Il a considéré que la réforme d’un système corrompu ne peut pas être faite par des moyens habituels et classiques. En effet, le président de la République est intervenu pour sauver le pays, notant que les décisions du 25 juillet et du 22 septembre ne peuvent être la fin de ce processus de réforme et de lutte contre la corruption.
Au contraire, ces mesures ont ouvert la portes aux tunisiens pour qu’ils croient réellement au changement, sachant qu’il est encore possible de réaliser les objectifs du 25 juillet, limiter dans le temps la durée des mesures exceptionnelles ou bien mettre fin à l’état d’exception le plus rapidement possible.
L’invité de l’émission Hdith Esse3a a affirmé qu’il faut procéder à la réforme du système électoral et de prévoir une série de mesures économiques exceptionnelles en vue d’améliorer la situation sociale, avançant qu’il n’est pas possible d’entamer ce chantier de réforme avant de poursuivre les corrompus et tous ceux qui ont commis des crimes contre les tunisiens. Dans le même contexte, il a dit que le président de la République ne peut pas prétendre qu’il est impossible de rationaliser les importations à la lumière du déficit budgétaire actuel, d’autant plus que les conventions et pactes internationaux autorisent la mise en place de mesures permettant de réduire de 50% les importations.
Au micro de Walid Ben Rhouma, Zouheir Hamdo a admis que la cadence de ces réformes est très lente, appelant toutes les parties à prendre en considération le facteur temps, réaffirmant que la poursuite des corrompus demeure une priorité, même si
Et d’ajouter que le pays ne peut plus faire face à un échec ou rechute, considérant que Kais Saied a sauvé la révolution, usurpée en 2011, précisant que le Courant populaire penche pour l’unification du pouvoir exécutif et le régime présidentiel. Hamdi a appelé à cet effet à assainir le climat électoral qui exige la prise de certaines décisions comme le changement de l’ISIE, la révision des conditions d’éligibilité aux élections et la normalisation de centre de sondage d’opinion.
L’invité de l’émission Hdith Esse3a a estimé que personne ne peut ressusciter les pratiques dictatures et que le président Kais Saied n’est pas le serviteur des gangs ou lobbies financiers ni en Tunisie ni à l’étranger, d’autant plus que ses qualités l’empêchent de devenir un dictateur.
Au sujet du dialogue national, Hamdi a dit que toute personne impliquée dans des affaires de terrorisme ou de corruption ne peut pas participer au dialogue. Et de poursuivre que l’organisation et le déroulement du dialogue relèvent de la compétence d’une commission créée à cet effet, rappelant que la centrale patronale est un acteur principal dans ce dialogue, comme toutes les autres organisations nationales.
Written by: Islam Sassi
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