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Lors de son intervention dans l’émission Acharaa Ettounsi, a ajouté que le parcours professionnel de l’instituteur chargé de l’enseignement n’était pas clair ni pour les heures de travail ni pour la régularisation de la situation. Il a également assuré que les bailleurs de fonds internationaux ont interdit l’ouverture des dossiers du recrutement, de la titularisation et de la régularisation des situations en Tunisie. « L’enseignant suppléant supporte 17 mois sans être payé et l’instituteur diplômé n’est ni payé ni recruté, est-ce qu’ils peuvent garantir la qualité de l’enseignement donné ? », s’est-il interrogé.
Le syndicaliste a également affirmé que la réforme de l’enseignement ne se résume pas dans la réforme des classes précisant que le tiers des ressources humaines dans le secteur de l’éducation était composé de travailleurs précaires. Il a indiqué que la sous-traitance faisait son entrée dans l’enseignement de base à travers des nominations qui n’existent pas dans le règlement de base à l’instar de « chargé d’enseignement ». Il a déclaré que ceci a poussé plus de 6 mille enseignants à ne pas rejoindre les écoles. Le syndicaliste a souligné que cette fonction mise en place par le ministère de l’Education ne garantit aucun droit matériel à l’enseignant, ne détermine pas les années de travail ni le nombre d’heures.
Written by: Asma Mouaddeb