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Bedoui : La valeur des avantages dont bénéficient les fonctionnaires publics est estimée à 2 milliards de dinars

today21/12/2021 61

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Le professeur d’économie, Abdeljalil Bedoui, a dit que le gel des augmentations salariales pendant 5 ans n’est pas une proposition de la part du gouvernement, mais d’une condition imposée par le Fonds monétaire international (FMI).

Lors de sa présence dans l’émission Expresso, il a fait remarquer que cette mesure doit être prise par le gouvernement tunisien sans attendre les instructions du FMI, dans la mesure où elle représente l’une des alternatives et des solutions pertinentes pour rationaliser les dépenses  de l’Etat.

Il a rappelé que le nombre des recrutés dans l’administration publique dépasse de loin ses vrais besoins, soulignant que certaines administrations manquent de personnel comme c’est le cas de la santé, l’enseignement et l’aménagement, tandis que d’autres sont saturées.

Il faut réduire les avantages en nature ..

Vu cette situation, il faut penser à répartir horizontalement et verticalement les fonctionnaires dans le secteur public. Horizontalement, il faut combler les postes vacants au sein des ministères qui sont en manque de personnel et réduire le nombre des fonctionnaires dans les administrations qui en débordent.Verticalement, l’Etat doit oeuvrer pour la réparation verticale des compétences  entre les ministères, les administrations centrales, régionales et locales.

De surcroît, il convient de réduire le nombre des postes avec des avantages réels (logement, voiture administrative, bon de carburant etc..), et de nommer des personnes compétentes à la tête des services administratifs.

Les avantages de la fonction publique dépassent les 2 milliards de dinars

Le professeur d’économie Abdeljalil Bedoui, a fait savoir que les avantages accordés aux fonctionnaires de l’administration en Tunisie dépassent les 2 milliards de dinars, et qu’ils peuvent être réduits à 1 milliard de dinars à travers la conversion des avantages réels en avantages pécuniaires. Ce qui permettra de rationaliser les dépenses et réduire  la masse salariale.

Selon lui, le FMI ne s’intéresse pas aux administrations publiques mais à leur participation dans le PIB, notant qu’il est toujours possible de réduire la masse salariale sans pour autant toucher aux salaires des fonctionnaires.

Écrit par: Islam Sassi



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