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Abdelkader Boudriga : L’Etat tunisien est pauvre..et pourtant la roue économique tourne!

today03/11/2021 25

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Le président du Cercle des financiers tunisiens, Abdelkader Boudriga, a indiqué, ce mercredi 3 novembre 2021, que la réduction de l’importation n’est pas liée à la politique de rigueur, soulignant que le président Saied n’est pas économiste, et il l’a déjà avoué.

D’après lui, il est communément admis  dans le monde que le président de la République doit s’entourer d’experts économiques. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui en Tunisie. En Tunisie,  les déclarations de Saied relatives à la politique de rigueur et à la réduction des importations ne sont pas concordantes.

Les importations n’affectent pas directement les finances publiques, précisant que le problème de l’importation en Tunisie ne se rapporte pas aux produits importés mais plutôt au port de Radès, arène de toutes les affrosités du monde!

L’invité de l’émission Ecomag a considéré que la priorité des priorités des priorités en matière de lutte contre la corruption est le rééquilibrage de la balance commerciale pour alléger la pression sur la devise, et le dinar tunisien aussi.

Boudriga a abordé, lors de son intervention, le rôle social important que joue l’Etat dans le contexte actuel à travers les services offerts aux citoyens, mettant l’accent sur le coût social de la politique de rigueur, et considérant qu’il faut bouger la roue économie, s’ouvrir sur les initiatives privées des jeunes pour sauver le pays.

L’Etat tunisien doit choisir entre l’austérité et la relance économique à travers l’exploitation des richesses, des ressources et des compétences tunisiennes. Et d’ajouter que ‘’L’Etat est pauvre et pourtant la roue économique bouge”, ce qui représente un danger menaçant l’Etat tunisien.

Au sujet du projet de loi de finances 2022, l’invité de l’émission Ecomag a indiqué que cette loi sera adoptée sans discussions, et qu’elle n’ a pas été élaborée selon une approche  claire, espérant que l’approche socio-économique de Saied se traduira dans les dispositions de la loi de finances, rappelant qu’en principe, le politicien au pouvoir doit être doté d’une vision économique et sociale traduite par la loi de finances.

Et de poursuivre que de nombreuses entreprises publiques sont prospères puisqu’elles sont indépendantes et à l’écart des frictions politiques.

 

Écrit par: Islam Sassi



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