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Bader Smaoui, expert en affaires sociales et dirigeant du mouvement de lutte nationale, a indiqué que son parti a décidé de participer aux travaux de la première réunion de la Commission consultative économique, et qu’il sera représenté par son secrétaire général, Monji Makni, bien que le communiqué émis par la Commission a invité Ahmed Kahlaoui pour représenter le parti.
Selon lui, on ne peut pas diagnostiquer la situation économique et sociale sans tenir compte de la conjoncture que traverse le pays, rappelant que l’ancien système (2011-2021) a violé la souveraineté nationale, partant de l’Assemblée constituante passant par la loi électorale et la Conférence des amis de la Syrie. Cette Conférence est, en ses termes, l’un des grands crimes commis dans l’histoire des relations entre les pays arabes.
“Des experts américains donnaient des pots-de-vin à des députés au Parlement, par l’intermédiaire d’experts qui coopèrent avec eux. Chose qui a été prouvée par des documents”, a-t-il révélé, ajoutant que des députés du mouvement Ennahdha ont reçu des pots-de-vin.
Smaoui a estimé que le dialogue national a détruit le pays en 2014 et que nous vivons dans un contexte exceptionnel, soulignant que la participation de tout le monde au dialogue appartient au président Saied qui assume les suites du choix des participants au dialogue.
En fin de compte, c’est lui qui décide et assume les conséquences de ses décisions.
L’invité de l’émission Expresso a dit que même si la situation du pays est très dure, elle ne peut pas être appréhendée indifféremment de la dernière décennie.
Il a ajouté, dans le même contexte, qu’il est important de forger une économie nationale basée sur le développement et l’encouragement du secteur agricole, pour limiter l’importation des produits de base, tout en veillant à lutter contre les formes de travail précaire afin d’apaiser les tensions sociales.
Smaoui a poursuivi qu’il convient de rapprocher les points de vue et les visions entre le président Saied et le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, surtout après le rejet de la centrale syndicale de la forme actuelle du dialogue.
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Written by: Islam Sassi
commission nationale consultative pour une nouvelle République dialogue national