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Le dirigeant du Courant démocratique, Hichem Ajbouni, a fait savoir, lors de sa présence dans l’émission Hdith Esse3a, ce mercredi 17 novembre 2021, les chiffres prévus par la loi de finances complémentaires 2021, sont des chiffres ambigus, ajoutant qu’il n’a pas été annexé d’un rapport détaillé expliquant les hypothèses actualisées sur lesquelles il avait été élaboré.
Il a considéré que le président Saied est le premier et dernier responsable de ce gouvernement. Selon lui, la réduction du déficit budgétaire était l’objectif des précédents gouvernements, ajoutant que le taux d’endettement des entreprises publiques a atteint 17 milliards de dinars.
Au micro de Walid Ben Rhouma, Ajbouni a estimé que la loi de finances complémentaires est imposée et n’est pas susceptible d’aucune voie de recours, notant que la loi de finances est devenue, depuis la révolution, un sujet de débat public vu ses répercussions sur le quotidien du tunisien.
L’invité de l’émission Hdith Esse3a a appelé au passage d’une administration tunisienne, frein de l’investissement à un moteur, un catalyseur de l’investissement, ajoutant que le budget de l’Etat de 2021 a augmenté de 4 milliards de dinars pour atteindre 55.3 milliards de dinars, sans oublier l’augmentation du volume de l’endettement.
Et d’ajouter qu’il est impossible de recourir au marché financier international en raison de la dégradation de la note souveraine de la Tunisie, sachant que seulement 7 milliards de dinars de devises d’un total de 12 milliards de dinars, nécessaires pour boucler le budget.
“D’ici la fin de l’année, le reliquat doit normalement être comblé”, a-t-il dit, ajoutant que le recours soit au club de Paris soit au Fonds monétaire international s’impose pour surmonter la crise monétaire.
Written by: Islam Sassi