Express Radio Le programme encours
Hichem Snoussi, membre de la Haute Autorité indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA), a déclaré ce mardi 26 octobre 2021, que la liberté d’expression existait sous le nom de la liberté de parole et a été vidée de son sens. Aujourd’hui, cette liberté signifie ce qui suit: “Dis ce que tu veux et je fais ce qui me plait”.
Au micro de Walid Ben Rhouma, Snoussi a exprimé son inquiétude quant à l’état des lieux de cette liberté en Tunisie en l’absence d’une vision claire et d’une conception médiatique ou projet clair à cet effet.
Il a ajouté que celui qui détenait le pouvoir depuis 10 ans a créé des chaînes et radios privées illégales, qui lui ont servi comme plateforme pour réussir sa campagne électorale, rappelant que les documents de la HAICA ont été déchirés dans les plateaux télévisés, devant les téléspectateurs.
Le membre de la HAICA a indiqué qu’il importe peu que les gens soutiennent Kais Saied le 25 juillet ou non, car cette date est un indicateur négatif en fin de compte, soulignant que les dix dernières années étaient du gâchis et une perte de temps, des efforts et de l’argent.
Selon l’invité du programme Hdith Esse3a, la HAICA est de plus en plus soumise à de nombreuses contraintes et pressions, et elle est taxée d’apostasie devant les institutions de l’Etat, soulignant que les élections n’étaient pas honnêtes avec l’instrumentalisation des chaines et des télévisions en violation de la loi électorale, considérant qu’il est légitime de s’inquiéter pour la liberté des médias, le seul acquis de la révolution.
Et de poursuivre que les parties politiques qui s’inquiètent pour cette liberté, se sont transformées en des organismes qui dominent les structures de l’Etat et commettent des infractions financières.
Written by: Islam Sassi