Express Radio Le programme encours
Le membre de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA), Hichem Snoussi, a affirmé que la régrssion des médias publics par rapport aux médias privés s’explique, entre autres, par l’irrespect du pluralisme et de la diversité par ces médias,
En fait, dans la plupart des cas, la ligne éditoriale suivie par les institutions médiatiques ne sont pas respectées, selon Hichem Snoussi, sachant que les propriétaires des médias privés interviennent directement dans la couverture et l’appréhension des événements d’envergure comme ceux du 25 juillet.
L’invité du programme Expresso du lundi 13 septembre 2021 a souligné que la HAICA a décidé de suivre de près la programmation et les invités des médias privés depuis le 25 juillet. En effet, des dépassements graves ont été enregistrés notamment en ce qui concerne le principe de pluralisme et de diversité des médias. La HAICA va publier aujourd’hui son rapport dans ce sens, mettant l’accent sur la tendance unilatéraliste au niveau du traitement de l’actualité politique nationale en Tunisie par les radios et les chaînes de télévision. Il a également indiqué que les médias publics sont censés être plus vigilants et s’engager à respecter le principe de pluralisme. Or, après le 25 juillet, ce sont justement les grands titres qui ont changé et la philosophie de ces médias n’a point changé s’agissant du traitement des événements politiques phares.
Snoussi a fait allusion aux campagnes d’injure et de diffamation menées à l’encontre de toute personne ayant une position hors du commun. Justement, les médias ont dû rationaliser le débat public. Il semble malheureusement que ce débat soit marqué par un dogmatisme absolu.
Et d’ajouter que le rapport a mis l’accent sur l’absence du journalisme explicatif et le manque d’objectivité chez les animateurs des débats, ainsi que l’absence quasi-totale de la femme, particulièrement dans les plateaux et débats politiques.
Written by: Islam Sassi