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Le secrétaire général du syndicat du corps diplomatique, Ibrahim Rezgui, que la présidence de la république et le cercle diplomatique ont réalisé de grands exploits en termes de réception des aides et des donations.
“ Le travail diplomatique était à un certain moment quasiment-gelé, en raison de la perplexité des rapports liant les trois présidences, Heureusement, nous avons pu surmonter la crise sanitaire, économique et sociale, et nos relations avec les pays voisins se sont améliorés, et avec les pays du Golfe, particulièrement avec le Emirates-arabes, l’Arabie Saoudite, ainsi qu’avec l’Egypte”, a-t-il affirmé.
L’invité de l’émission Le Grand Express a souligné que plusieurs parties avaient l’intention de mettre la main sur les rapports étrangers de la Tunisie, ajoutant que cela relève des prérogatives du président de la République.
Rezgui a aussi fait remarquer qu’il y a une certaine fluidité au niveau de la prise des décisions et une facilité de gestion des rapparts avec les autres pays, suite à la reprise du ministère des affaires étrangères et de la présidence de la République des “guidons” de la situation.
Ainsi, il a assuré que la politique extérieure de la Tunisie est désormais mise en place et décidée par une seule partie, mettant l’accent également sur l’indépendance au niveau de prise de décision et la dynamique au niveau de l’activité diplomatique du pays, avec le grand nombre de visites effectuées par des délégations des pays étrangers et les aides en provenance des amis de la Tunisie.
En effet, plusieurs pays ont bien compris la situation en Tunisie et le nouveau tournant qu’avaient pris les événements depuis le 25 juillet.
En relation avec le communiqué publié par les ambassadeurs du G7 en Tunisie, le secrétaire général du syndicat du cycle diplomatique a noté que ledit communiqué demeure équivoque et révèle une certaine ingérence desdits pays dans les affaires de la Tunisie.
Sur un autre plan, il a fait savoir que plusieurs dépassements relatifs à des dossiers de corruption administrative et financière ont été enregistrés au niveau du ministère des affaires étrangères à l’époque de Rafik Abdessalem. Ces dépassements ont trait également aux délégations diplomatiques, la gestion de l’administration centrale, les concours et les promotions, décidées pour des motifs personnels et non pas en tenant compte de la compétence des personnes.
A cet effet, les cadres du ministère des affaires étrangères ont fait part le président Saied de leurs problèmes, soulignant que le chef de l’Etat les a bien écoutés et que d’autres rencontres seront tenues en vue de discuter de la restructuration du ministère des affaires étrangères et de la diplomatie tunisienne, qui devra être selon ses dires, active.
Written by: Islam Sassi