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Mekki : Les syndicats policiers sont appelés à jouer leur rôle social et à ne pas s’impliquer dans des querelles politiques

today09/08/2022 13

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Lors de sa présence dans l’émission L’Express, le dirigeant du Mouvement Echâab, Haykel Mekki, a considéré qu’il n’est pas concevable de dire que la Tunisie est un Etat policier en se référant à des dépassements exceptionnels commis par les forces de l’ordre, assurant que son parti s’oppose aux pratiques policières agressives et illégales.

Selon ses dires, l’adjectif policier est utilisé dans une optique politique qui s’inscrit dans le processus réfractaire à celui du 25 juillet et au référendum, appelant les autorités à appliquer la loi et à poursuivre les responsables pour les dépassements commis afin d’anticiper le retour de l’Etat policier.

Mekki a mis en garde, dans ce sens,  contre le discours d’incitation ciblant l’institution sécuritaire dans la mesure où il faut relativiser les choses et éviter de les impliquer dans les conflits politiques. Il a appelé les syndicats policiers à jouer leur rôle social en évitant de dépasser leurs limites en s’impliquant dans des querelles qui peuvent mettre en péril la paix sociale.

Sur un autre plan, il a rappelé que son parti soutient encore le processus du 25 juillet et la nouvelle République et poursuit ses réunions avec les ambassadeurs des pays étrangers en Tunisie afin de soutenir ce processus, et ce, contrairement à d’autres partis politiques qui incitent les autres pays à ne plus appuyer financièrement la Tunisie. 

“Des actes de trahison flagrants commis à l’encontre de l’Etat et du peuple tunisien”, pointe-t-il.

Au sujet du référendum, il a souligné qu’il s’est déroulé dans de bonnes conditions et dans un cadre de transparence et d’honnêteté malgré les vicissitudes qui l’ ont marquées, sans qu’elles n’affectent le résultat du référendum.

Quant aux doutes qui enveloppent le travail de l’instance électorale, Mekki a appelé à faire le point sur certaines données notamment après les déclarations du membre de l’ISIE, Sami Ben Slema.

Dans le même registre, l’invité de l’émission L’Express a appelé à revoir la loi électorale en optant pour une démarche participative impliquant la société civile et les forces politiques qui croient au processus du 25 juillet.

Et de poursuivre que la priorité est essentiellement d’ordre socio-économique et le président Saied doit tenir compte de la conjoncture actuelle pour réussir le processus du 25 juillet.

A lire aussi : Samir Majoul rencontre la directrice du bureau de l’OIT pour les pays du Maghreb

Written by: Islam Sassi



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