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Saloua Abdelkhalak : Malgré la richesse du patrimoine, l’investissement dans le secteur culturel est assez faible

today02/11/2021 100

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La directrice générale du Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numérique, Saloua Abdelkhalek, a indiqué que le marché culturel national est très limité, malgré la richesse du patrimoine culturel tunisien et l’expertise et la compétence des jeunes tunisiens.

L’invitée de l’émission Ecomag a souligné que la volonté politique doit s’orienter vers activer l’activation de l’approche stratégique suivie par l’Etat lors de la création du Centre international de Tunis pour l’économie numérique, appelant dans ce sens les ministères à interagir et à collaborer pour mettre en oeuvre cette approche, à travers notamment l’autorisation des moyens de paiement électronique internationalement reconnus.

Saloua Abdelkhalak a mis l’accent sur la contribution du secteur culturel dans le PIB de certains pays, comme le Liban (7% du PIB) , l’Egypte, et d’autres pays africains à l’instar de la Nigérie. En Tunisie, sa contribution ne dépasse pas 1%, une contribution, assez faible et inférieure à la moyenne mondiale (3%).

Le secteur culturel et la production cinématographique sont subventionnés par l’Etat. Cependant, l’investissement culturel est encore modeste et sa relance dépend aussi bien de l’Etat que du secteur privé. Selon elle, la culture a encore une coloration sociale en Tunisie, et doit être classée parmi les secteurs productifs pour que ses acteurs puissent bénéficier des privilèges dont bénéficient ceux travaillant dans les secteurs productifs.

Pour sa part, l’écrivain Chiran Abderazak a déclaré que le ministère de la culture contrôle le secteur culturel depuis les années 60, évoquant  les problématiques liées par les droits d’auteurs et la propriété intellectuelle. 

Dans le même sens, Salwa Adelkhalak a expliqué que le respect des droits d’auteurs dépasse le rôle de l’Etat et concerne tout le système et toutes les institutions intervenantes.

Écrit par: Islam Sassi



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