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Walid Jalled : La reprise des activités du Parlement importe peu, l’essentiel est de sauver le pays

today22/10/2021 36 1

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Le dirigeant du Mouvement Tahya Tounes, Walid Jalled, a  déclaré aujourd’hui, le 22 octobre 2021, a dit que la vie politique a beaucoup basculé depuis le 25 juillet, et que les partis politiques n’a pas joué pleinement son rôle durant ces dix dernières années de ruine et pratiquaient le populisme.

Il a ajouté lors de présence dans l’émission Hdith Esse3a, qu’un dialogue sociétale doit être organisé et non pas seulement un dialogue politique, économique et social, soulignant que les partis qui ont gagné dans les élections de 2019, n’avaient pas obtenu la majorité des voix.

“Nous n’avons pas un chef du gouvernement, ils étaient tous chargés de missions auprès des partis politiques et n’œuvraient pas pour l’intérêt suprême du pays”, ajoutant que la souveraineté nationale ne suppose pas la sollicitation des pays étrangers pour nous procurer des vaccins.

Selon Jalled, c’est à cause de Saied que certaines personnalités politiques ont demandé l’aide de l’étranger, et qu’il a favorisé ces pratiques. Il ne faut pas oublier, non plus, que le président Saied a entravé la création de la Cour constitutionnelle avant le 25 juillet, et qu’il est aujourd’hui, un obstacle devant le pouvoir judiciaire.

Et d’ajouter : “J’appartenais à l’ancien système. J’en suis fier. J’ai également défendu les droits et les libertés après la révolution. La classe politique a défendu l’idée selon laquelle la démocratie est la cause de l’échec économique. Une idée erronée, étant donné que les grandes économies dans le monde ont prospéré dans un contexte de respect des droits et des libertés”.

D’après l’invité de l’émission Hdith Esse3a, il est important d’imposer la dictature de la loi et que la loi soit la référence et la voie, considérant que l’ancien régime politique et électoral n’ont pas favorisé la mise en place de la dictature de la loi.

 Il a aussi fait remarquer que le discours du président Saied relatif à la lutte de la corruption est une illusion et se réfère au rapport de la Commission nationale d’investigation sur la corruption, du regretté Abdelfateh Omar,  dénonçant dans ce cadre les tentatives de diabolisation des hommes d’affaires et des politiciens et appelant au transfert des dossiers au pouvoir judiciaire pour dire son mot sur ces affaires.

Et de poursuivre que le président Saied va assumer les conséquences de sa démarche et que le gouvernement actuel n’est qu’un organe d’exécution dépourvu de tout pouvoir décisionnel et n’assumera aucune responsabilité.

Écrit par: Islam Sassi



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