400 millions de dollars pour une « IA d’intérêt général »

Les patrons de la tech et des dirigeants politiques du monde entier se réuniront, lundi 10 et mardi 11 février, à Paris, pour le Sommet international sur l’intelligence artificielle.

Près de 1 500 participants, parmi lesquels le chancelier allemand, le vice-président américain et le vice-Premier ministre chinois ou encore Sam Altman, fondateur d’OpenAI et créateur de ChatGPT, Sundar Pichai, directeur général de Google, et Dario Amodei, patron de la start-up américaine Anthropic ont assisté au coup d’envoi du troisième Sommet international sur l’intelligence artificielle, coprésidée par l’Inde et en présence de son Premier ministre, Narendra Modi.

Au menu, des tables rondes autour ‘des cyberattaques et de l’intégrité de l’information », « IA et science » et « L’avenir du travail ».

Les grands acteurs du secteur se pencheront aussi sur la question d’une gouvernance mondiale de l’IA visant à encadrer ses potentielles dérives, après son introduction auprès du grand public il y a deux ans avec ChatGPT.

Neuf pays, des associations et des entreprises ont annoncé dès dimanche le lancement d’une initiative baptisée « Current AI » pour une « IA d’intérêt général » dotée d’un investissement initial de 400 millions de dollars et parrainée par 11 dirigeants de la tech.

Ce projet doit développer l’accès à des bases de données privées et publiques dans des domaines comme la santé et l’éducation, promouvoir une IA plus transparente et sécurisée et mettre au point des systèmes pour évaluer l’impact social et environnemental de cette technologie.