Express Radio Le programme encours
Automobile et aéronautique : Des experts formés pour quantifier l’empreinte carbone
Un groupe d’experts tunisiens ont été formés, début août 2023 à Tunis, durant une semaine dans l’objectif de devenir « accompagnateurs pour la documentation et la quantification de l’empreinte carbone des secteurs automobile et aéronautique en Tunisie ».
Cette formation a été organisée par le Centre International des Technologies de l’Environnement de Tunis (CITET) avec l’appui de la GIZ, dans le cadre du projet de renforcement des capacités et d’accompagnement des entreprises du secteur automobile & aéronautique en matière de responsabilité sociétale (RSE) et environnementale ainsi que l’évaluation de l’empreinte carbone (EC) de leurs produits.
Ce projet est soutenu par l’Initiative spéciale « Emploi décent pour une transition juste » à travers le projet « Partenariats pour l’emploi et l’appui aux petites et moyennes entreprises en Tunisie II » mandaté par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et mis en œuvre par la GIZ Tunisie en étroite coopération avec le ministère tunisien de l’Industrie, des Mines et de l’Energie.
Les autorités Tunisiennes cherchent à travers cette initiative à développer une expertise nationale qualifiée en la matière et à initier un programme d’accompagnement d’un premier groupe d’entreprises du secteur automobile et aéronautique à quantifier leur empreinte carbone.
Les organisateurs de cette réunion se sont engagés, ainsi, à développer un programme visant à promouvoir l’intégration des enjeux sociétaux et environnementaux dans les entreprises du secteur automobile et aéronautique en Tunisie.
Le secteur du transport contribue d’environ 25% à 30% aux émissions de CO2 dans le monde. Qu’il soit routier ou aérien, il a un impact climatique considérable et contribue au réchauffement climatique. Sa contribution résulte principalement de la combustion d’énergie fossile (gasoil, kérosène), qui émet du dioxyde de carbone (CO2), un gaz à effet de serre qui s’accumule dans l’atmosphère.
L’avenir du secteur passe par des investissements dans les énergies alternatives et les carburants renouvelables pour réduire considérablement son empreinte carbone.
En Tunisie, un Référentiel et un Tableau de bord pour les secteurs Automobile et Aéronautique tunisiens ont été lancés en vue de donner plus de visibilité à ces filières et attirer davantage d’investisseurs étrangers et locaux.
D’après ce référentiel, 195 entreprises opèrent dans l’automobile, contre 40 sociétés dans l’aéronautique, dont 90% sont certifiées, tandis que 10% sont en cours de certification. Elles offrent respectivement 89134 et 7274 emplois.
L’empreinte carbone est un indicateur qui mesure la quantité de gaz à effet de serre émise par une activité humaine ou une société. Son calcul permet de comparer l’impact écologique de chaque société.
Soli&Green installe des signalétiques pour sensibiliser et prévenir les feux de forêt
L’association tunisienne Soli&Green, ONG à vocation environnementale a entamé l’installation de panneaux de signalisation dans des forêts à Nabeul rappelant l’interdiction d’emploi du feu sous toutes ses formes.
Cette action vise à mieux informer et sensibiliser les citoyens, les campeurs et pique-niqueurs au risque d’incendies de forêts, qui nécessitent désormais des interventions en amont avec la participation de tout le monde.
« C’est une démarche de communication et de sensibilisation des citoyens aux dangers des feux de forêts, menée en partenariat avec la Direction générale des forêts (DGF) et qui sera poursuivie dans le reste des forêts tunisiens », a expliqué à TAP, Siwar Mahmoud, coordinatrice de projet au sein de Soli&Green.
Et d’ajouter « Nous comptons sur la prise de conscience des citoyens pour prévenir et empêcher le déclenchement des incendies en intervenant en amont avant de passer à des actions de restauration et de reboisement que notre association mène dans plusieurs régions du pays ».
L’association a contribué à la plantation, jusqu’à ce jour, de plus de 600 mille arbres dans plusieurs régions tunisiennes et projette d’atteindre 1 million d’arbres avant la fin de cette année.
En effet, 95% des départs des feux de forêts proviennent d’activités humaines, selon la DGF, qui a déjà mené en partenariat avec le WWF Afrique du Nord et Tunisie Autoroutes une campagne pour sensibiliser sur la prévention des feux de forêt, un phénomène qui devient de plus en plus fréquent et qui a des conséquences dévastatrices sur l’environnement, la faune, la flore et les communautés locales.
Parmi les consignes affichées sur les signalétiques de prévention figurent : Éteignez bien vos cigarettes et ne jetez jamais de mégots par la fenêtre de votre véhicule. Un petit geste peut avoir de grandes conséquences, si vous fumez en voiture, pensez à utiliser des cendriers portables pour collecter vos mégots jusqu’à ce que vous puissiez les jeter correctement, respectez la Nature : Évitez de faire des feux en plein air dans des zones sensibles et suivez les règles locales en matière de feux de camp.
Traitement des eaux usées : Clôture du 2ème Atelier de formation sur les filtres plantés à Nabeul.
Des pilotes de traitement des eaux et des boues pour un usage agricole ont été inaugurés, jeudi, 31 août 2023, au sein l’Unité des Expérimentations de l’Institut National de Recherches en Génie Rural, Eaux et Forêts INRGREF, à Nabeul.
Il s’agit de machines d’élimination des pollutions carbonées, azotées et phosphorées par voie microbiologique.
Ces procédés de traitement ont été mis en place en parallèle avec la clôture d’un atelier de formation sur les filtres plantés, organisé dans le cadre du projet « TRESOR », un projet financé par l’Union Européenne dans le cadre de son Instrument Européen de Voisinage (IEV) et du Programme de la Coopération Transfrontalière Italie-Tunisie (2014-2020).
L’objectif recherché est d’assurer le traitement des eaux usées et des boues résiduaires par filtres plantés en vue d’un usage agricole durable.
En général, ces actions visent à exploiter les eaux usées d’une façon saine et durable pour protéger le milieu hydrique et l’environnement terrestre. Les pays partenaires du projet cherchent, à travers ces initiatives, à augmenter la résilience des régions de l’espace de coopération face au changement climatique.
11e Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique : Solidarité africaine pour une action climatique mondiale
La onzième Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique (CCDA-XI) à Nairobi, au Kenya se déroulera du 1er au 3 septembre 2023. Ladite conférence est une initiative conjointe de la Commission de l’Union africaine, la Commission économique pour l’Afrique et la Banque africaine de développement.
Elle est organisée chaque année pour discuter des principaux défis liés au changement climatique et au développement auxquels le continent est confronté.
L’édition de cette année organisée en collaboration avec le Ministère de l’environnement, du changement climatique et des forêts du Kenya et avec le soutien de l’Alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA), constituera le segment technique du Sommet africain sur le climat (ACS) qui a pour thème général, « Solidarité africaine pour l’action mondiale contre le changement climatique », qui se tiendra du 4 au 6 septembre 2023 à Nairobi, au Kenya.
La onzième édition de CCDA a pour objectif global de produire des recommandations analytiques détaillées et factuelles sur les différents sous-thèmes de l’ACS.
Les rapports de la conférence contribueront aux déclarations finales des chefs d’État et de gouvernement africains, en vue et au-delà de la COP28 de la CCNUCC qui se tiendra aux Émirats arabes unis (EAU).
La conférence réunira des décideurs politiques africains de haut niveau, des hauts fonctionnaires, des experts en changement climatique, des Organisations de la société civile et d’autres parties prenantes pour délibérer sur les sous-thèmes dudit Sommet.
La présidence de la COP28 à Dubai annonce des priorités pour faire inscrire l’eau à l’agenda climatique
La présidence de la 28ème Conférence des Parties sur le Climat de l’ONU « COP 28 », qui se déroulera du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, inscrira l’eau à l’agenda climatique et cherchera à faire progresser les progrès et à accroître les ambitions dans ce domaine.
Selon le site web de la conférence, l’Agenda de l’eau de la « COP28 » identifie trois domaines prioritaires à programmer lors de la Journée de l’eau prévue durant les deux semaines du sommet du climat qui aura lieu à l’Expo City Dubai: la conservation et la restauration des écosystèmes d’eau douce, l’amélioration de la résilience de l’eau en milieu urbain et le renforcement des systèmes alimentaires résilients à l’eau .
La présidence de la COP28 a également annoncé un partenariat avec les co-organisateurs de la Conférence des Nations Unies sur l’eau 2023, les Pays-Bas et le Tadjikistan, qui serviront de champions de l’eau de la COP28 pour aider à diriger l’ agenda .
Le programme thématique de deux semaines de la COP28 comprendra une journée spéciale consacrée à l’exploration de l’action climatique dans les domaines de l’alimentation, de l’agriculture et de l’eau.
Il verra également le premier dialogue de haut niveau de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques « CCNUCC » sur les systèmes alimentaires résilients à l’eau.
TAP
Written by: Yosra Gaaloul