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Lors de son passage dans l’émission Expresso, le membre de la campagne nationale de vaccination, Dr Chokri Jeribi, est revenu, ce jeudi 10 février 2022, sur la réticence des tunisiens face à la vaccination. Et ce, pour diverses raisons.
De prime abord, de nombreux tunisiens pensent que le variant Omicron n’est pas virulent et qu’il est le dernier des variants du Coronavirus, d’autant plus que le nombre des tunisiens infectés par ce variant a atteint près de deux millions depuis le début de la cinquième vague, en janvier dernier.
Dr Jeribi a appelé ces personnes à recevoir la troisième dose, deux ou trois semaines après leur rétablissement pour renforcer leur système immunitaire.
D’autres personnes craignent la vaccination à cause des effets secondaires de la troisième dose.
Quant à la quatrième dose, Jribi a dit que la Commission scientifique n’a pas encore examiné cette hypothèse, sachant que l’administration d’une quatrième dose à certaines personnes intervient pour des raisons de voyage.
Le taux des personnes vaccinées chaque jour varie entre 5 et 10% des personnes convoquées pour se faire vacciner et dont la majorité sont appelées à recevoir la troisième dose.
Au fait, l’immunité acquise par la vaccination se décline après quelques mois. D’où l’importance de recevoir la troisième dose après la régression de l’effet des deux premières doses.
Entre le 1er et le 8 février, 460 décès ont été déclarés, soit une moyenne de 70 décès par jour, à côté de 1500 patients admis dans les hôpitaux.
“Nous n’avons pas encore dépassé le pic des contaminations par Omicron, et ce variant n’est pas une simple grippe vu le grand nombre des décès enregistrés”, a-t-il averti.
Au sujet des recommandations du Comité scientifique, il a indiqué que le couvre-feu sera annulé avec le maintien de l’interdiction des rassemblements, estimant que le gouvernement va confirmer ces nouvelles mesures et retenir les recommandations du Comité.
Written by: Islam Sassi