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Le Courant populaire appelle à voter « oui » au référendum du 25 juillet

today05/07/2022 18

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Le Courant populaire a appelé, aujourd’hui, le 5 juillet 2022, lors d’une conférence de presse tenue à Tunis, à voter “oui” au référendum du 25 juillet. 

Le secrétaire général du Courant populaire a admis que le projet de la nouvelle Constitution est lacunaire et comporte plusieurs failles. Toutefois, certains points sont positifs à l’instar du changement du régime politique en optant pour un régime présidentiel capable de libérer la Tunisie de tous les obstacles structurels et de surmonter la situation de blocage politique.

Ce régime sera également de nature à mettre fin aux querelles politiques entre les deux têtes du pouvoir exécutif.

Dans le même sens, il a indiqué que les droits et libertés seront consolidés par le projet de la nouvelle Constitution par rapport à celle de 2014. En plus, cette Constitution unifie le pouvoir exécutif détenu par le président de la République, évitant ainsi l’éparpillement du pouvoir. Il a ajouté que la Constitution prévoit la création d’une nouvelle chambre relevant du pouvoir législatif, ou encore le Conseil national des régions ouvrant la porte aux différentes catégories sociales pour participer dans le processus de prise de décision et l’élaboration des politiques économiques et sociales.

Le président du Courant populaire a souligné que le projet de la nouvelle Constitution a réduit le nombre des instances indépendantes, notant qu’il est possible de réglementer le travail de certaines instances à l’instar de la HAICA et la Haute instance des droits de l’Homme.

Au sujet de la référence à l’Islam et la question identitaire de la Tunisie, il a considéré que cela semble évident et ne doit pas déclencher de pareille polémique détourant l’attention de l’opinion publique, comme c’était le cas en 2012 et 2013.

Hamdi a critiqué le projet de la nouvelle Constitution, estimant que les pouvoirs du président sont assez larges en l’absence de tout organe de contrôle et de possibilité de le poursuivre. Néanmoins, il est possible de se rattraper en essayant de prévoir un certain équilibre entre les pouvoirs et limiter les prérogatives du président à travers des mécanismes de contôle.

Écrit par: Islam Sassi



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