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Ezzedine Saidane : Il faut actualiser la liste des 463 hommes d’affaires, 10 ans après la révolution

today29/07/2021 2

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 L’économiste et ancien membre de la commission d’investigation sur les faits de corruption et de malversation , a affirmé que cette instance créée en 2011 après la révolution et présidée par  Abdelfateh Omar a examiné près de 10 mille dossiers, dont 460 ont été présentés à la justice.

Dans une déclaration accordée à la radio Express Fm, Ezzedine Saidane a indiqué que ces affaires seront ressuscitées suite aux nouvelles décisions annoncées par le président de la République.

Lors de son intervention aujourd’hui, jeudi 29 juillet 2021, dans l’émission Expresso, il a démenti la liste des hommes d’affaires que certaines pages sur facebook l’ont qualifiés de corrompus, précisant qu’il s’agit d’une liste publiée par la BCT, avant 14 janvier 2011, et concerne des groupes de sociétés qui ne sont pas concernés par la réconciliation pénale annoncée par Kais Said. 

Il a expliqué que le président de la République a fait allusion aux 463 dossiers confiés par l’instance de lutte contre la corruption au pouvoir judiciaire, sachant que le montant de 13.5 milliards de dinars constitue la somme globale de l’argent dérobés par les hommes d’affaires, selon le même rapport de Abdelfateh Omar.

L’invité de l’émission Expresso a rappelé que les choses ont beaucoup changé au cours de ces dernières années, plusieurs hommes d’affaires ont quitté le pays alors que d’autres ont perdu leurs fortunes. A cet effet, l’amnistie proposée par le président de la République demeure la meilleure alternative pour sauvegarder le tissu économique et les entreprises.

Selon ses dires, ces dossiers doivent être mis à jour pour garantir une certaine égalité entre toutes les entreprises.

Rappelons que Kais Saied a proposé  hier, jeudi 28 juillet 2021, lors de sa rencontre avec le président de l’UTICA, Samir Majoul, aux hommes d’affaires corrompus, en référence à la liste établie par la commission d’investigation sur les faits de corruption et de malversation formée en 2011 et présidée par Abdelfateh Omar, une amnistie pénale. Il a évoqué, entre autres les affaires en cours d’instance devant les tribunaux et notamment devant le pôle judiciaire économique et  financier, signalant que ces hommes d’affaires doivent rendre les sommes spoliées au peuple pour qu’ils bénéficient de la réconciliation pénale, et ce, à travers la mise en place des projets de développement à but non lucratif.

 

Écrit par: Islam



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