Ibrahim Bouderbala : L’Ordre national des avocats a réclamé la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature

Le bâtonnier des avocats, Ibrahim Bouderbela, a précisé que le président de la République, Kais Saied a dissout la composition actuelle du Conseil supérieur de la magistrature, et ne l’a pas pour autant supprimé, soulignant que l’Ordre des avocats a déjà revendiqué la dissolution du Conseil.

Lors de sa présence dans l’émission Expresso du 10 février 2022, a fait savoir que la représentativité des avocats dans le CSM ne dépasse pas 8 avocats, qui ont des positions différentes du Conseil de l’Ordre des avocats, qui représentent officiellement les avocats.

Il semble, selon lui, que les avocats qui s’opposent à la position de l’Ordre national des avocats  soutenant la dissolution du Conseil, ont des orientations politiques bien déterminées.

En effet, le Conseil de la commission nationale de l’Ordre national des avocats de Tunisie a demandé au président de la République de dissoudre le CSM, dans la mesure où il n’a pas bien accompli ses fonctions et n’a pas dénoncé la grève des magistrats.

D’ailleurs la grève des magistrats a perturbé le cours du bon fonctionnement de la justice et a mis en péril les intérêts vitaux du citoyen avec l’encombrement des tribunaux et le retard pris dans l’examen des dossiers et l’extension des durées des contentieux.

Bouderbala s’est exprimé sur la conférence de presse organisée par le collectif de défense des martyrs, soulignant qu’il a salué les efforts déployés par le Comité de défense pour révéler la vérité sur l’assassinat de Belaid et de Brahmi.

Commentant les réactions internationales après la décision de dissolution du CSM, le bâtonnier des avocats s’est adressé aux ambassadeurs du G7, indiquant que les tunisiens sont mieux placés pour résoudre leurs propres problèmes. Il s’agit, d’après ses dires, d’une question de souveraineté qui rime avec la volonté du peuple tunisien.

L’invité de l’émission Expresso a également mis l’accent  sur la position de l’étranger concernant la justice tunisienne dans les affaires de l’argent spolié révèlent les défaillance du système judiciaire tunisien.

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