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Ibrahim Bouderbala : Nous appelons les institutions sécuritaires à prendre les mesures répressives à l’encontre des fautifs!

today12/06/2021 7

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Le bâtonnier de l’ordre national des avocats tunisiens (ONAT),  Maître Ibrahim Bouderbela, a affirmé lors de son passage dans l’émission 19-21, vendredi 11 juin 2021, que l’ONAT a lancé un appel  à la société civile et aux organisations nationales pour participer à un mouvement populaire dénonçant la violence policière, et ce à la suite de la récurrence de ces cas, toujours sans suite et délibérément impunis par les autorités. Ce qui menace dangereusement la paix sociale en Tunisie.

Il a ajouté que l’accident de Sidi Hassine est choquant pour tout le monde, particulièrement pour les avocats. Face à l’inflation de ce phénomène, l’Ordre national des avocats tunisiens a décidé de lancer une initiative unissant toutes les organisations nationales, pour contester et dénoncer ces pratiques inhumaines  commises  notamment par des institutions officielles, à savoir la police.

“Il convient à la police de faire son “mea culpa”, et de procéder spontanément à la régularisation de la situation à travers la prise de décisions répressives à l’encontre des fautifs. D’ailleurs, ces pratiques immondes discréditent et déshonorent la réputation des forces de l’ordre”, a-t-il avancé.

Le doyen des avocats a précisé que les organisations concernées par la participation à ce mouvement populaire sont : la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA).

Notons que l’Ordre des avocats de Tunis a appelé à un mouvement pour dénoncer les violences policières et défendre les droits et les libertés individuelles, dans un communiqué publié hier vendredi 11 juin 2021 sur sa page officielle, et ce  suite à l’agression d’un jeune adolescent par des policiers à Sidi Hassine.

Dans le même communiqué, l’Ordre national des avocats a appelé les institutions sécuritaires à prendre les mesures répressives à l’encontre des fautifs, à assumer leur responsabilité et imposer le respect et l’application de la loi.

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Dans le même sens, le président de la République Kais Saied a convoqué l’après midi du vendredi 11 juin 2021, le chef du gouvernement et ministre de l’intérieur par intérim Hichem Méchichi et la ministre de la justice par intérim et porte-parole du gouvernement Hasna Ben Slimane pour exprimer son mécontentement face à la situation générale du pays notamment avec l’augmentation du taux de la violence policière et l’inaction du parquet face à la réccurence de ces pratiques.

 

Écrit par: Islam



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