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“L’année 2021 est l’année de l’intervention du président Saied dans le paysage politique, l’année des promesses, et l’année 2022 sera celle de la concrétisation des promesses et des réalisations”. C’est ce qu’a indiqué, l’analyste politique Salaheddine Jourchi, ajoutant que le président Saied doit confronter en 2022 ses opposants qui rejettent ses visions politiques, économiques et législatives.
Les choix du président Saied sont, selon l’invité de l’émission Expresso, assez coûteux et représentent un grand saut dans l’inconnu, l’appelant dans ce sens à bien étudier et penser ses prochaines décisions pour faire sortir le pays de l’oeil du cyclone.
“Je crains que les tunisiens qui ont nourri de grands espoirs après le 25 juillet soient de nouveau déçus à défaut de changement et d’amélioration de leurs conditions de vie en 2022”, a-t-il dit.
Jourchi a souligné que les 6 mois passés auraient été suffisants pour que le président Saied clarifie sa vision, enclenche le chantier de réformes dont il parlait et concrétise sa théorie politique, affirmant que la Tunisie doit dépasser la crise actuelle et avoir une vision prospective.
“Il faut que les acteurs politiques et les partis quittent leurs bureaux et interagissent avec les tunisiens, afin de suivre de près leur réalité et être à leur écoute”, a indiqué Salaheddine Jourchi.
Et d’ajouter que l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) se retrouve aujourd’hui dans une situation embarrassante à défaut de stratégies claires et de visibilité. Ce qui l’a conduit à chercher une troisième voie et d’incarner un nouveau rôle dans le paysage national en 2022.
Written by: Islam Sassi