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L’évolution de la règlementation pour stimuler la transformation digitale

today28/10/2022 18

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Dans le cadre du Mobile Web Congress Africa qui se tient actuellement à Kigali au Rwanda, Express FM a reçu ce vendredi 28 octobre, au micro de Wassim Ben Larbi, Seyni Fati, senior policy manager chez GSMA.

L’organisation GSMA était tout d’abord axée sur l’appui des opérateurs et constructeurs de la téléphonie mobile, en jouant un rôle d’avocat auprès des régulateurs et des gouvernements. Depuis, elle essaie aussi d’avoir une position d’aide envers les régulateurs et les ministères afin de pouvoir monter en compétences et avoir les outils pour mieux réguler dans un cadre de concurrence compétitif et plus sain.

Elle assure une proximité avec les régulateurs et offre des séances de formation sur les Data privacy, Internet des objets, amélioration de la couverture rurale. Ils iront par la suite discuter avec les membres, les opérateurs, pour améliorer l’environnement et le bien être des consommateurs vis-à-vis de la transformation digitale.

Monsieur Fati affirme que le régulateur doit avoir une volonté politique malgré son indépendance, pour promulguer une vérification juste du suivi et de l’application des lois. Analyser le terrain en prenant des décisions par rapport à l’environnement africain, adapté aux populations cibles, tel que le développement du mobile money par exemple, qui est très présent en Afrique et non en Europe vis-à-vis d’environnements différents.

En ce sens, il faut obligatoirement l’harmonisation des politiques des lois au niveau régional, car aujourd’hui si les lois sont communes, les échanges seront beaucoup plus facilités. Un appel aux investissements des opérateurs et à l’accessibilité des services, ce qui permettra à tous les citoyens de bénéficier d’un accès commun.

Beaucoup de points débattus tels que le projet de réseau africain unique, qui souhaite faire en sorte que le trafic en Afrique reste sur le continent, afin que les tarifs de roaming soient les moins couteux. Aussi, le process d’harmonisation des lois de protection des données personnelles qui doivent être notifiés afin de favoriser les échanges entre les pays. L’accessibilité de la data et des équipements vis-à-vis des charges et des taxes, la création de contenus adaptés aux besoins des populations, plusieurs facteurs essentiels pour amener le consommateur vers ces nouvelles innovations.

Beaucoup de challenges et de travail prometteurs quant au futur de la transformation digitale sur le continent Africain, qui n’attendent plus qu’à être mis en œuvre. « No more talk, more action », c’est ce qu’a déclaré le président du Rwanda durant la cérémonie d’ouverture, Paul Kagame.

 

Inès Zarrouk

Écrit par: Asma Mouaddeb



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