Express Radio Le programme encours
Le député du bloc démocrate et du courant démocratique, Nabil Hajji, a déclaré au micro de la radio Express Fm, ce mardi 29 juin 2021, que la situation épidémiologique actuelle est sans précédent. Ce qui exige la mise en œuvre de la décision de la réquisition des cliniques privées pour appuyer les hôpitaux publics, déjà saturés.
Il a expliqué lors de sa présence dans l’émission Club express, que la réquisition des cliniques privées ne signifie pas qu’elles seront mises à la disposition des malades à titre gratuit. Il a indiqué que le coût du lit de réanimation, d’après le ministère de la santé, est estimé à 1600 dinars par jour. Ce montant pourrait être payé au secteur privé, ce qui permet ainsi de profiter des ressources humaines et techniques en contrepartie d’un montant payé par le citoyen.
L’invité de l’émission Club express a indiqué que l’Etat pourrait indemniser ensuite les cliniques privées, en signalant qu’il faut mettre le souci de sauvetage des vies au centre des préoccupations de l’Etat et que toute autre logique de gestion de la crise vide l’existence de l’État de son sens.
Il a affirmé que l’absence de conscience chez les citoyens et le laxisme au niveau de l’application des mesures préventives sont à l’origine de la détérioration de l’état sanitaire, en notant que les mesures préventives sont devenues une source d’enrichissement et que l’octroi des autorisation d’exercice d’une activité est dorénavant basé sur des considérations personnelles et amicales.
A cet effet, il a fait appel au recours aux solutions préconisées par les scientifiques dont notamment le confinement général avec la mise en place de certaines mesures sociales.
Le député du Bloc Démocrate a mis l’accent sur la continuité de la célébration des fêtes et les rassemblements à cause de l’absence de l’intervention de l’Etat en vue d’imposer le respect du protocole sanitaire.
“Décréter le confinement général semble assez difficile et aura de lourdes répercussions sur le plan économique et social. Cette décision sera certes pénible. Or, il vaut mieux sacrifier l’économie que les vies. Aujourd’hui, tout est flou. Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre des décès pourrait atteindre 400 décès /jour”, a-t-il déclaré.
Sur un autre plan, il a nié tout rapport entre la révocation du gouvernement d’Elyes El Fakhfakh et les rumeurs selon lesquelles les membres de ce gouvernement n’avaient pas contacté les laboratoires étrangers pour réserver les doses indispensables pour la vaccination des tunisiens.
Selon lui, la seule erreur commise par le gouvernement de Fakhfekh était l’ouverture des frontières après le confinement général.D’après Nabil Hajji, il n’était pas de bon sens, lors de l’ouverture des frontières, de mettre fin au confinement pour épargner la santé des tunisiens.
L’invité de l’émission Club express, a mis l’accent également sur les fautes successives commises par le gouvernement à savoir l’ouverture des frontières avec la Libye et l’autorisation accordée pour l’organisation des manifestations et d’autres rassemblements, étant des milieux propices pour la propagation de la pandémie.
Concernant la campagne nationale de vaccination, Nabil Hajji a admis qu’elle a tardivement commencé en signalant que le gouvernement de Méchichi n’a pas, jusque-là, une vision claire concernant l’acquisition des vaccins.
Written by: Islam
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