Express Radio Le programme encours
Le représentant à la Chambre des Représentants du Peuple, Imed Oulad Jibril, et membre de la Commission des Droits et Libertés, a déclaré, vendredi 3 novembre 2023, que la position de la Présidence de la République concernant le droit palestinien est claire et franche, et aucun parti ne peut remettre en cause l’intégrité du Président de la République, ses nobles objectifs ainsi que la solidarité du peuple tunisien avec le peuple palestinien.
Lors de son intervention à l’émission Expresso, Ould Jibril a ajouté que le comité a rempli pleinement son devoir et a correspondu avec tous les acteurs concernés par la loi criminalisant la normalisation, car il s’agit d’une loi précise dans laquelle l’intérêt du pays est en jeu, et c’est une loi qui exige un équilibre entre la solidarité avec le peuple palestinien et l’intérêt suprême du pays tunisien ainsi que sa position aux niveaux international et régional.
Il a, en effet, souligné que le projet de loi proposé par la commission criminalise la normalisation directe avec l’entité sioniste et écarte la Tunisie des pays normalisateurs.
Selon lui, la précipitation pour examiner le projet de loi sans accorder le temps nécessaire pour terminer les auditions au sein de la commission ne relève pas de la responsabilité de la commission des droits et libertés, mais plutôt de la responsabilité de la présidence du parlement et de son Bureau.
Il a déclaré qu’aucun député n’est contre la criminalisation de la normalisation, mais qu’ils sont contre certaines formules contenues dans le projet de loi et exigent des amendements. « Les propositions d’amendements devraient être présentées en séance plénière et discutées au sein des séances de consensus avec les consultations nécessaires en cours », a-t-il avancé.
« Le problème réside dans la gestion de la séance plénière et non dans la position des représentants », a-t-il ajouté.
Violation du règlement interne
L’invité a expliqué que la séance générale désignée pour examiner le projet de loi criminalisant la normalisation a été ajournée hier après l’approbation du titre et des premier et deuxième articles, et il n’est pas encore clair si elle se poursuivra et reprendra aujourd’hui ou non.
Par ailleurs, il a fait savoir qu’après le début du vote sur le projet de loi, une décision devrait être prise en séance plénière, soit de reporter l’examen, soit de poursuivre la discussion en séance plénière.
« La violation du règlement interne est devenu une habitude pour le Président du Conseil, qui a accepté de nombreuses propositions d’amendement même s’il s’agit de propositions individuelles, alors que le règlement intérieur stipule que ça doit être présenté par au moins 5 représentants », a-t-il conclu.
Written by: Yosra Gaaloul